Par Amar R.
L’entité sioniste poursuit son opération génocidaire à Ghaza, multipliant les bombardements aériens contre la population civile, les incursions en Cisjordanie, ainsi que l’agression contre le Liban, dans le contexte de l’élection présidentielle américaine à laquelle est suspendu le sort de la région, en attendant de connaître les décisions que prendra le prochain locataire de la Maison Blanche.
Hier, l’armée a commis 3 massacres contre des familles, causant 17 morts et 86 blessés qui sont venus s’ajouter à 18 autres morts et 45 blessés enregistrés dans la journée, alors qu’un certain nombre de victimes se trouvaient sous les décombres et sur les routes, et que les ambulances et les équipes de la Protection civile ne pouvaient pas atteindre, a expliqué le ministère de la Santé dans un communiqué.
Lors d’un raid sioniste qui a ciblé deux maisons dans la ville de Beit Lahiya, dans le nord de Ghaza, 25 Palestiniens ont été tués, dont 13 enfants, qui s’ajoutent à dix autres personnes tuées dans les zones centrales de l’enclave palestinienne, dont six dans des frappes aériennes distinctes sur la ville de Ghaza et la ville de Deir Al-Balah, et quatre dans la ville d’Al-Zawayda vers minuit lundi, ont indiqué des médecins et des responsables de la santé.
Plus tard dans la journée d’hier, des avions israéliens ont largué des tracts sur Beit Lahiya ordonnant aux habitants qui n’ont pas encore quitté leurs maisons et les abris abritant des familles déplacées de quitter complètement la ville.
Cela a lieu alors que le régime sioniste utilise la famine comme méthode de guerre dans la bande de Ghaza, a indiqué le bureau des médias, affirmant qu’Israël a empêché «3800 camions d’aide d’entrer dans le nord de Ghaza».
L’entité sioniste a «délibérément affamé près de 400 000 personnes là-bas, dont plus de 100 000 enfants», et «a détruit des dizaines de centres de déplacement et d’hébergement qui abritaient des dizaines de milliers de personnes déplacées qui ont fui leurs foyers en quête de sécurité», a déploré le bureau des médias de Ghaza.
En Cisjordanie occupée aussi, des soldats de l’occupation et des colons ont mené hier des incursions et des agressions contre plusieurs régions, localités, et des camps de réfugiés, qui ont occasionné des destructions massives aux infrastructures et aux biens des citoyens. Au moins sept personnes ont été tuées hier lors d’un raid militaire et de frappes aériennes sionistes, a déclaré le ministère palestinien de la Santé
Les Etats-Unis préoccupés par les pertes civiles «horribles» à Ghaza
La guerre génocidaire sioniste ne connaît pas de répit, dans une fuite en avant du régime sioniste qui a reporté toute décision jusqu’après l’élection présidentielle américaine. Une échéance déterminante pour connaître l’identité du prochain président des Etats-Unis et de la décision qu’il prendra à l’égard du génocide en cours dans la bande de Ghaza et de l’agression contre le Liban. A la veille de ces joutes électorales, où est engagée la vice-présidente actuelle, Kamala Harris, l’administration Biden se dit préoccupée par les pertes civiles «horribles», alors que son chef de la diplomatie, Antony Blinken affirme multiplier ses efforts pour obtenir un cessez-le-feu à Ghaza et au Liban. Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot se rendra aujourd’hui à Tel-Aviv et dans les territoires palestiniens pour demander un cessez-le-feu à Ghaza et «le respect du droit international humanitaire», a-t-il annoncé sur France 2.
Dans ce contexte aussi, plus de 50 pays ont demandé au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale des Nations unies de prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la vente ou au transfert d’armes à l’Etat d’occupation sioniste, affirmant qu’il y a des raisons de soupçonner que des matériels militaires seront utilisés dans la guerre menée par l’occupation contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie.
Dans une lettre adressée aux deux organes des Nations unies et au Secrétaire général Antonio Guterres, obtenue tard lundi, ces pays, dirigés par la Turquie, accusent l’entité d’occupation de violer constamment le droit international à Ghaza et dans le reste des territoires palestiniens, ainsi qu’au Liban et dans d’autres pays du Moyen-Orient.