Amar.R
Pour le douzième jour consécutif, l’entité sioniste continue sa guerre d’extermination contre la bande de Ghaza, en lançant des frappes aériennes et des bombardements d’artillerie sur diverses zones de l’enclave palestinienne depuis qu’elle a repris les massacres le 18 mars dernier dans un retour sur ses engagements pris en vertu de l’accord de cessez-le-feu avec le mouvement Hamas. A la veille de la fête de l’Aïd El Fitr, qui revient cette année dans un contexte d’agression sioniste continue contre la bande de Ghaza pour le dix-septième mois consécutif, avec son lot de meurtres, de destructions et de génocide, l’armée sioniste a commis plusieurs massacres, tuant hier encore 26 civils palestiniens, dont des femmes et des enfants, et blessant d’autres. Parmi ces victimes, trois personnes ont été tuées et d’autres blessées dans le bombardement par l’occupation d’une tente abritant des déplacés à l’ouest de la ville de Ghaza, ainsi qu’un autre citoyen tué dans le bombardement de la ville de Tal Sheikh Zayed au nord de la bande. Auparavant, 13 civils avaient été tués dans quatre raids menés par l’occupation, dont le premier avait visé une maison dans la grande ville d’Abasan, à l’est du gouvernorat de Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza, faisant six morts. Le second massacre a visé un rassemblement de citoyens, tuant une petite fille dans le camp de Shaboura à Rafah, dans le sud du secteur. Le troisième raid a visé un wagon transportant un certain nombre de citoyens entraînant la mort de 4 citoyens à l’est de Khan Younes, et le quatrième a visé un rassemblement de citoyens entraînant la mort de deux personnes. Depuis le 18 mars, la puissance occupante a tué 921 civils, dont 70% sont des femmes, des enfants et des personnes âgées, alors que 2054 autres ont été blessées, après avoir dénoncé l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers avec le Hamas qui a duré 58 jours depuis le 19 janvier 2025, sous la médiation du Qatar et de l’Egypte et soutenu par les Etats-Unis. Avec le soutien américain, l’armée d’occupation commet un génocide à Ghaza, faisant plus de 162 000 martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 14 000 disparus.
Des «ordres d’évacuation» de trois villes du sud de la bande de Ghaza
L’entité d’occupation sioniste a aussi délivré des ordres d’évacuation contre les habitants de trois localités d’Absan, Al-Qarara et Khaza’a, à Khan Younes au sud de la bande de Ghaza, les sommant d’évacuer immédiatement leurs maisons et leurs tentes, ont indiqué des sources locales palestiniennes. Ces exactions ont lieu alors que les habitants de Ghaza souffrent de famine en raison de la fermeture continue des points de passage depuis le premier jour du Ramadhan. La famine à Ghaza est officiellement entrée dans sa première étape la semaine dernière, après que près de deux millions de personnes ont perdu toute leur sécurité alimentaire en raison de la fermeture des points de passage par l’occupation.
Le gouvernement sioniste a intensifié ses attaques contre la Cisjordanie
Le gouvernement d’occupation israélien, dirigé par Netanyahu et ses ministres extrémistes dirigés par Smotrich et Ben Gvir ont intensifié leurs attaques sans précédent dans les camps de réfugiés de Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est. Le Bureau national de défense terrestre et de résistance aux colonies a souligné hier que l’occupation s’est emparée d’environ 20 000 dounams, dans le cadre d’une politique systématique et continue visant à s’emparer de toutes les terres palestiniennes. Au niveau international, les Nations unies ont confirmé, par l’intermédiaire de la Coordonnatrice spéciale par intérim pour le processus de paix au Moyen-Orient, Sigrid Kach, que l’expansion continue des colonies israéliennes modifie considérablement le paysage et la composition démographique de la Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est. Lors de son exposé au Conseil de sécurité de l’ONU sur la mise en œuvre de la résolution 2334, qui appelle Israël à cesser immédiatement toutes les activités de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, elle a souligné que «les Palestiniens sont de plus en plus confinés dans des zones en rétrécissement et séparées, ce qui représente une menace existentielle à la possibilité d’établir un Etat palestinien viable et indépendant».