Accélération de l’exploitation des nouvelles découvertes gazières : Sonatrach à pied d’œuvre

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Larbaoui inaugure un nouveau champ gazier

PAR ABDELLAH B.

Le renouvellement des ressources gazières est le passage obligatoire pour l’amélioration de la production du pays. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique du groupe public Sonatrach, qui a intensifié les opérations de recherche exploration dans le grand sud, comme c’est le cas dans le bassin d’Illizi qui a connu depuis 2022 d’importantes opérations d’exploration et de développement.

Des opérations qui ont été sanctionnées par de nouvelles découvertes au mois de juillet de la même année, qui feront l’objet d’une accélération de l’exploitation, puisque ces résultats ont été réalisés dans les périmètres de gisements qui sont déjà en activité, comme c’est le cas d’In Amenas 2.

En effet, une importante découverte dans les périmètres de recherches In Amenas 2 dans le bassin d’Illizi a été annoncée par Sonatrach en juillet 2022, et ce, après des tests du puits In Ekker sud West-1 d’un débité de 300.000 m³/jour de gaz et 26 m³/jour de condensat, à partir du premier réservoir, et 213.000 m³/jour de gaz et 17 m³/jour de condensat à partir du deuxième réservoir.

Pour accélérer la production, Sonatrach annonce le recours à la technique de fast-track. C’est dans cette optique qu’a été signé lundi dernier à Alger un protocole d’accord entre Sonatrach et la société saoudienne Midad Energy North Africa (MENA), visant à concrétiser un partenariat pour l’appréciation et le développement en fasttrack de gisements gaziers situés dans la région d’Illizi sud. Une manière donc de renforcer la production du complexe d’In Amenas qui produit actuellement pour 10 millions m3 par jour en attendant l’entrée en phase d’achèvement du programme de développement du gisement à travers le forage
d’une centaine de puits à ses alentours. Le recours à cette technique s’explique d’une
part par la nécessité d’amélioration de la production gazière, dans une conjoncture marquée par une croissance de la demande locale sur ce combustible, et de l’autre par l’engagement de la compagnie nationale sur la scène internationale et qui ne cesse d’étendre son marché vers notamment le vieux continent qui demeure la principale destination pour le gaz algérien.

Depuis le début de la crise ukrainienne, la demande sur le gaz algérien a explosé, ce qui a nécessité d’importants investissements dans l’amont gazier qui a attiré l’intérêt de grands groupes occidentaux et continue également à attirer d’autres acteurs dont l’arrivée sur le marché algérien est pour bientôt, comme c’est le cas de l’américain Chevron.

A. B.