Après une première séance qui s’est déroulée jeudi, la Cour internationale de justice a entamé, ce vendredi, sa deuxième séance d’audiences consacrée à l’examen de la plainte intentée par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste pour crimes et violation de la Convention sur le génocide de 1948, à Gaza.
Durant leur plaidoirie de jeudi qui ont duré 3 heures, les avocats de l’Afrique du Sud ont souligné face aux 17 juges de la Cour internationale de justice à la Haye se sont attelé à démontrer, preuve à l’appui, le caractère génocidaire de l’attaque sioniste sur Gaza.
Selon le journal Le Monde, l’avocate principale de l’Afrique du Sud, Adila Hassim, a expliqué à l’ouverture des plaidoiries que « cette affaire souligne l’essence même de notre humanité commune telle qu’exprimée dans le préambule de la convention sur le génocide ».
Selon plusieurs médias, le ministre sud africain de la justice, Ronald Lamola, a déclaré que l’entité sioniste était incapable de répondre à ce que l’Afrique du Sud a présenté, comme preuves.
« Israël était incapable de répondre à ce que nous avons présenté comme faits de droit et preuves », a t-il déclaré, ont rapporté des médias.
Pour sa part, le Président Sud africain, Ciril Ramaphosa, a affirmé que le but premier de cette plainte contre l’entité sioniste est « d’arrêter le génocide contre Gaza ».
Selon le journal Le Monde, les juges devraient se prononcer, d’ici deux à trois semaines, sur la demande de suspension des opérations militaires de l’entité sioniste dans la bande de Gaza.
Selon l’agence Wafa palestinienne, des manifestations de soutien à la Palestine ont eu lieu, pendant le procès, devant la Cour internationale de Justice (CIJ) dans la ville néerlandaise de La Haye, jeudi et encore ce vendredi.
Pour rappel, au moins une dizaine de pays ont soutenu la plainte de Pretoria contre l’entité sioniste.