Aid al-Adha : La SEAAL rassure ses abonnés

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SEAAL

Le directeur général de la société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL), M. Lyes Mihoubi, a tenu aujourd’hui à rassurer ses abonnés au niveau des wilayas d’Alger et de Tipaza, en assurant qu’u un programme spécial d’alimentation en eau potable (AEP) dans les wilayas d’Alger et de Tipaza a été mis en place à l’occasion de Aid al-Adha.

« Tous les foyers au niveau d’Alger et Tipaza (que couvre la Seaal) seront alimentés le même jour et durant une bonne partie de la journée de l’Aid. L’alimentation en eau commencera tôt le matin avec des apports supplémentaires produits et distribués à cette occasion pour répondre à la demande des citoyens au cours de cette journée de fête » a assuré M. Mihoubi dans une déclaration à l’APS.

Une consommation de plus de 1500 litres par foyers

Le même responsable a signalé par ailleurs, que la journée de l’Aid al-Adha est une journée exceptionnelle en termes d’alimentation en eau potable : « La consommation journalière moyenne des foyers algérois passe de 750 litre/foyer à près de 1.500 litres en, à peine, trois à quatre heures durant la matinée du premier jour de l’Aid al Adha, soit le double. Ce qui représente, la journée durant laquelle la Seaal enregistre le pic de la consommation d’eau potable de toute l’année, ce qui a amené l’entreprise à mettre en place un dispositif spécial pour augmenter la production et la distribution et s’assurer du bon fonctionnement des installations hydrauliques, à même de faire face à cette demande inégalée » a-t-il ajouté.

Enfin M. Mihoubi a lancé un appel aux citoyens, pour faire preuve de « comportement modèle », ce qui implique « d’éviter toute forme de gaspillage et de consommer de manière rationnelle cette ressource qui reste relativement rare et sensible à gérer », en cette situation de stress hydrique, toujours d’actualité.

Cela afin que « tout le monde puisse profiter de cette ressource en ce jour sacré », a-t-il insisté ajoutant que ce dispositif spécial sera peu efficace s’il n’y pas de rationalisation de la consommation.

Oussama Khitouche/ APS