Alger porte plainte contre le petit Sarkozy

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Par Djilali B.

Face aux attaques dont elle fait l’objet depuis un moment, et malgré la tentative du président Emmanuel Macron de calmer les esprits, l’Algérie a décidé de franchir un pas pour faire cesser ces hostilités gratuites et dangereuses par le recours à la justice.

Ainsi, nous apprenons que l’ambassade d’Algérie en France, cible directe de gestes et propos franchement hostiles de la part même de responsables du gouvernement Bayrou, a saisi la justice en déposant une plainte contre Louis Sarkozy, qui semble avoir quitté le confort des Etats-Unis pour venir dans l’Hexagone poursuivre l’œuvre de son père, l’ancien président de la République, Nicolas, aujourd’hui sous bracelet électronique pour délinquance financière, entre autres.

En effet, ce fasciné, comme son père, par les States, s’est illustré par son incursion dans la crise algéro-française, à travers des propos relevant de l’appel au meurtre et d’apologie du terrorisme : «Si j’étais aux manettes et que l’Algérie arrêtait Sansal, je brûlerais l’ambassade». Ne voilà-t-il pas un comportement criminel d’un prétendant à une fonction étatique ! Une perspective du possible dans une France en déliquescence offerte et ouverte à des sectaires politiquement incultes qui font leur stage dans les affaires publiques qui leur sont totalement étrangères. Sinon comment expliquer le comportement du fils à son père, diplômé d’une grande école américaine qui parle comme un petit délinquant de banlieue, menaçant de brûler «l’ambassade d’Algérie» ? Louis S. s’évertue à défendre un écrivain qu’il n’a ni lu, ni connu. Parce que c’est à la mode – politique – en France, pour faire in et être dans le mouvement. Et autant que faire se peut, faire mieux que l’extrême droite, appeler à commettre des actes relevant du terrorisme. Il ira encore plus loin, au point de se substituer à l’autre ministre de l’Intérieur, Bruno Rotailleau, qui dans son «élan» anti-algérien s’occupera un moment des Affaires étrangères, en évoquant des sanctions qui ne relèvent pas de ses prérogatives et quitte à tordre le bras à des textes de loi qu’il avait lui-même votés en tant que député. «Je stopperais tous les visas, j’augmenterais de 150% les tarifs douaniers», a ajouté le jeune Sarkozy qui ignore totalement la valeur et la balance des échanges entre l’Algérie et la France. Il serait d’ailleurs mieux avisé d’écouter les agriculteurs français, les céréaliers notamment, aujourd’hui sur la paille à cause de la politique de l’UE, d’une part, et de la perte du marché algérien qui absorbait plus de 5 millions de tonnes de blé français, d’autre part. On n’a pas besoin de sortir de Yale pour comprendre vers où penche la balance.

En déposant plainte contre Louis Sarkozy, l’Algérie n’essaie pas d’humilier la France – désolé MM. Rotailleau et Moussa Darmanin -, elle exprime sa souveraineté et une ferme volonté de faire face, justement, aux tentatives de l’humilier et de se défendre en usant de la force du droit.

Quant au mis en cause, il a en quelques mots, deux interventions répandues par des médias dont le parti pris et le déclin ne sont plus à prouver. Surtout depuis que ces enfants gâtés de la République qui ont scandaleusement fait main basse sur les journaux, chaînes de radio et télé, sont abandonnés par leur parâtre, l’USAID, étalé son racisme, sa haine de l’autre, surtout s’il est algérien, ou plus grave encore palestinien persécuté. «Qu’ils crèvent tous. Israël fait un travail d’humanité ici», éructa Louis Sarkozy en parlant des Palestiniens. Il faut dire qu’il ne tient en rien de son grand-père, juif hongrois émigré en France, qui n’a pas renoncé à sa nationalité et préféré rentrer finir ses jour dans son pays.

Faut-il par ailleurs rappeler à ce petit apprenti extrémiste qu’attaquer une ambassade est synonyme d’une attaque contre un territoire souverain, les chancelleries étrangères étant considérées comme telles. Ses semblables sont passés à l’acte à Marseille en jetant des bouteilles incendiaires dans le consulat de Russie. Parce que la France est aussi gagnée par la russophobie cultivée par ses dirigeants, le président Macron en tête.