En visite officielle en Algérie, le vice-chancelier et ministre de l’Economie et du Climat de la République fédérale d’Allemagne, M. Robert Habeck, a exprimé, ce jeudi, son optimisme quant à l’avenir prometteur de la coopération entre l’Algérie et l’Allemagne dans le domaine de l’énergie, notamment en matière d’exploitation de l’hydrogène vert.
Dans une déclaration faite à l’issue de l’audience que lui a accordée le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Habeck a indiqué avoir perçu lors de la rencontre « la sagesse du président de la République et sa volonté d’instaurer la paix et la réconciliation ».
« A la suite de ma rencontre avec le président de la République, je suis très optimiste pour l’avenir de la coopération entre les deux pays dans le domaine de l’énergie », a t-il déclaré estimant que « la coopération économique dans le domaine de la politique énergétique contribuera grandement à instaurer la paix et à réaliser la prospérité ».
Rappelant que son pays importait de l’hydrogène, notamment de l’hydrogène vert, le responsable allemand a salué « les énormes potentialités » de l’Algérie dans ce domaine, tout en soulignant que l’Algérie et l’Allemagne et les pays situés entre les deux comme l’Italie et l’Autriche « pourraient concrétiser de grands projets pour la création d’un nouveau monde de l’énergie ».
M. Habeck a, par ailleurs, déclaré que « le Gouvernement allemand remercie le Gouvernement algérien d’avoir augmenté les quantités de gaz au moment où les approvisionnements en gaz russe faisaient défaut ».
Préparer l’après-gaz
Tout en soulignant que l’Allemagne aspirait à « réduire nettement sa consommation de gaz à l’avenir », M Habeck a indiqué qu’il est prévu de « créer de nouvelles stations industrielles dans tout le pays dans les 15 à 25 prochaines années pour remplacer le gaz naturel par de l’hydrogène », précisant que « l’hydrogène à faible teneur en carbone sera produit en utilisant les énergies éolienne et solaire ».
Le responsable allemand a souligné que l’Algérie pourra contribuer de manière significative à ce projet grâce « au gazoduc existant qui traverse la Méditerranée et qui peut être facilement utilisé pour créer un environnement mutuellement bénéfique à même de permettre à l’Algérie de se préparer à l’après-gaz pour assurer la prospérité et la richesse futures »