Prévenir, dissuader et répondre à la menace du terrorisme chimique, biologique et radiologique ont été les sujets au cœur de la rencontre des délégués américains du bureau de la sécurité internationale et de la non-prolifération du département d’Etat américain, et de leurs homologues des laboratoires Sandia, avec les responsables algériens de plusieurs
ministères au cours du séminaire qui les a regroupés du 3 au 6 décembre à Alger, selon un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis à Alger.
Une menace « réelle et évolutive », reconnaissait à l’ouverture des travaux le chef de
mission adjoint par intérim de l’ambassade américaine, Christian Ehrhardt, en affirmant que « nous sommes solidaires avec nos partenaires algériens » pour faire face à « toute tentative d’utiliser ces éléments à des fins malveillantes ». Lors de ce séminaire, les discussions ont tourné autour des meilleures pratiques et procédures opérationnelles à même de garantir le transport sûr des produits chimiques en vrac, mettant en valeur l’engagement commun des deux pays à renforcer les programmes de sécurité chimique.
Un engagement qui illustre la manière à travers laquelle le partenariat, de longue date, entre les Etats Unis et l’Algérie peut produire des résultats tangibles pour les deux
pays, et dans la région plus large de l’Afrique du Nord. Les échanges entre les responsables algériens et les experts américains en matière de sécurité chimique ont, ainsi, abordé les méthodes et outils permettant d’identifier, en toute sécurité, les produits chimiques préoccupants en matière de sécurité, et les stratégies visant à sécuriser les itinéraires pour le transport de ces produits chimiques en vrac.
C’est ainsi que les représentants des laboratoires Sandia ont fourni des solutions pour renforcer davantage les procédures opérationnelles de l’Algérie afin d’assurer la sécurité des produits chimiques pendant le transport. Lors de la clôture, la chargée d’affaires de l’ambassade américaine, Kathryn Kiser, a noté que « l’engagement continu dans ce type d’ateliers avec nos partenaires algériens démontre l’importance que les Etats-Unis accordent à la relation américano-algérienne ».
Il est utile de rappeler que dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et les Etats-Unis dans le domaine militaire et sécuritaire se tenait, en parallèle à Washington DC, du 4 au 6 de ce mois de décembre, le dialogue conjoint dont les débats ont été conduits par le général-major Mounir Zahi et la sous-secrétaire américaine à la défense par intérim pour les affaires africaines Jennifer Zakriski. Un évènement auquel ont pris part, entre autres, l’ambassadrice des Etats-Unis à Alger, Elizabeth Moore Aubin, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade d’Algérie aux Etats-Unis, Abdelhamid Izeghlouche, ainsi que des responsables du ministère algérien de la défense nationale, et des départements américains de la défense et du commerce.
Une rencontre qui a porté principalement sur un projet de protocole d’accord sur la coopération militaire entre l’Algérie et les Etats-Unis en vue d’une signature prévue au début de 2024, mais aussi sur les questions de sécurité régionale, maritime et de cyber sécurité.
B. A.