Algérie-Japon : les énergies renouvelables au menu de la coopération  

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Le secteur des énergies renouvelables continuent d’attirer l’attention des partenaires étrangers de l’Algérie. Les projets ambitieux des autorités algériennes ont relancée les ambitions des investisseurs et des agences de coopération étrangers.

C’est dans cette perspective que l’ l’Agence japonaise de la coopération internationale (JICA) cherche à contracter des partenariats avec l’Algérie. Du moins c’est ce qui ressort de la réunion d’hier entre le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Benattou Ziane, et le représentant de l’Agence japonaise de la coopération internationale (JICA), Ryo Tsujii. Ils ont, selon un communiqué du ministère, discuté des opportunités de coopération technique et de partenariat dans les domaines des énergies renouvelables (EnR) et de l’efficacité énergétique.

La rencontre était l’occasion pour M. Ziane d’exposer la stratégie nationale de la transition énergétique et du développement des programmes d’énergie renouvelables et de maîtrise de l’énergie. Le projet phare en la matière, est le développement du programme de déploiement des énergies renouvelables qui prévoit 15.000 MW à l’horizon 2030.

La vision de l’Agence japonaise

La vision de JICA a fait également l’objet d’un exposé de la part de M. Tsujii, accompagné de la conseillère en formulation de projets au niveau de l’Agence japonaise, Usami Satoko.

Il a également présenté l’expérience de JICA, en matière de politique de décarbonation, en exprimant dans ce sillage « la disponibilité de l’agence à reprendre la coopération dans le domaine des EnR et de la transition énergétique avec l’Algérie, à travers la mise en place d’axes de coopération et de partage mutuel d’expertise et de renforcement des capacités ».

Les japonais proposent un programme de coopération technique dans le domaine à la partie algérienne. Les deux parties ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération bilatérale à travers ce programme pour l’année 2023.

A l’issue de la rencontre, le ministre en charge du secteur et la partie japonaise ont décidé d’approfondir les échanges et identifier d’une façon concrète les axes de coopération dans les domaines des EnR et du développement durable.