PAR ASSIA T.
Fabcom, entreprise algérienne spécialisée dans la fabrication des batteries, figure parmi les 12 fournisseurs admis par l’usine Fiat de Tafraoui, inaugurée officiellement lundi. La première livraison du fournisseur se fera « probablement au début de l’année 2024, à savoir en janvier », a déclaré Ali Semai, directeur adjoint de l’entreprise, contacté hier par l’Algérie Aujourd’hui.
« Le nombre de batteries censé être fourni sera déterminé en fonction du programme de production de l’usine Fiat », a expliqué Semai. L’usine de Tafraoui, qui s’étend sur une superficie de 80 acres, disposera initialement d’une capacité d’assemblage annuelle de 40.000 véhicules, comprenant une gamme de quatre modèles.
L’usine atteindra ensuite une capacité de production de 90.000 unités en CKD, intégrant la peinture, la soudure et l’emboutissage d’ici 2026. Avant le lancement officiel de l’usine, Fabcom était en « phase d’homologation de ses produits avec la marque automobile italienne Fiat », nous avait alors confié Ali Semai. Cet accord conclu n’est pas l’unique pour Fabcom.
C’est en effet la deuxième convention, « car l’entreprise a déjà signé un accord avec Renault à travers sa filiale Motrio », selon notre interlocuteur. L’entreprise a fait « il y a quelques jours sa deuxième livraison. Il s’agit de 3000 batteries », a laissé entendre notre interlocuteur. Au total, 6000 batteries ont été à présent expédiées par Fabcom à Renault, puisqu’une opération similaire contenant « 3000 batteries a été déjà faite ». Dans ce sens, le directeur adjoint de Fabcom aspire conclure d’autres partenariats avec d’autres marques automobiles ayant intégré le marché algérien. « Nos portes restent ouvertes à toutes les autres marques », a-t-il précisé.
«2 contrats d’exportation non concrétisés»
Pour Fabcom, l’exportation demeure jusqu’ici en instance. En effet, « l’entreprise dispose de deux contrats d’exportation qui ne sont toujours pas concrétisés », selon le directeur adjoint de l’entreprise contacté par l’Algérie Aujourd’hui. Il est question de deux partenaires, « l’un mauritanien et l’autre libyen », a-t-il ajouté. Cela tient, d’après lui, à « un obstacle lié à la matière première ». « Le manque de plomb qui est dû à l’exportation ne nous a pas permis de répondre à la demande. Le plomb est notre matière première principale à hauteur de 80% », a conclu le directeur adjoint de Fabcom.
A. T.