Aoun en visite à l’usine Sanofi de Sidi Abdellah : «Une fierté pour notre industrie pharmaceutique»

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Par Adel C.

Au lendemain de la signature d’un contrat de partenariat entre Saidal, le groupe public de production pharmaceutique, et le laboratoire Sanofi pour la fabrication en Algérie de médicaments bio-similaires considérés comme stratégiques, Ali Aoun, ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique, a effectué une visite de travail et d’inspection à l’usine de la société pharmaceutique française basée à Sidi Abdellah (Alger).

Accompagné de l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, qu’il avait reçu lundi au siège du ministère, et en présence de Christelle Sebghini, directrice internationale, M. Aoun a assisté à un exposé qui lui a été présenté sur l’augmentation du taux de la production locale atteignant 80%. Un chiffre qui a semblé satisfaire le ministre. Saisissant cette occasion, il a demandé à ce que plus d’efforts soient faits pour booster davantage les performances et continuer à réaliser des avancées dans ce domaine.

Ali Aoun s’est réjoui du travail accompli jusqu’à présent à l’usine Sanofi et a déclaré : «Si nous sommes là aujourd’hui, c’est pour vérifier si le programme tracé l’an passé a été respecté. Après ce que je viens de voir, on peut dire que 90% des instructions données ont été appliquées et appliquées d’une bonne manière.» Puis il a enchaîné : «C’est vrai que l’usine est la propriété de Sanofi, mais ça reste aussi une usine algérienne. Et c’est une fierté pour l’industrie pharmaceutique en Algérie d’avoir une telle usine.»

 

«Prochain challenge, fabriquer la matière première»

«Les médicaments produits dans cette usine ont apporté un plus sur le marché national, ils participent aux traitements des patients. Une telle situation nous a permis d’assurer la stabilité du marché. Grâce à cette usine et d’autres, nous couvrons 70% des besoins du marché national», a indiqué Ali Aoun. Et d’affirmer qu’il faut maintenir ce rythme-là pour atteindre les objectifs tracés par la président de la République et réduire par cette occasion la facture d’importation. Le ministre de l’industrie et de la production pharmaceutique a poursuivi : «Nous effectuons cette visite en présence de l’ambassadeur de France en Algérie. Il peut constater tous les efforts que l’Etat fournit pour faciliter l’investissement aux étrangers.» L’ayant reçu dans son bureau en début de semaine, les deux parties ont évoqué la nécessité d’intensifier la coopération bilatérale ainsi que les moyens de la promouvoir. L’entretien a permis d’examiner l’état des relations bilatérales entre les deux parties dans le secteur de l’industrie et de la production pharmaceutiques, ainsi que les moyens de les développer et de les renforcer davantage dans l’intérêt mutuel.

Ali Aoun a affirmé que «le prochain challenge sera de fabriquer la matière première des médicaments».

A.C.