La décision de la CPI de délivrer deux mandats d’arrêt contre deux responsables de l’entité sioniste est contraignante pour les 125 Etats parties au Statut de Rome. Ces Etats sont théoriquement tenus de les arrêter s’ils se rendent sur leur territoire. Cependant, seuls les Etats ont le pouvoir d’exécuter des mandats d’arrêt», d’où les appels internationaux à se conformer aux décisions de la CPI.
Le porte-parole du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Jeremy Laurence, a déclaré : «Suite aux mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, les Etats parties au Statut de Rome ont l’obligation de respecter et de donner effet aux décisions de la CPI, et nous attendons d’eux qu’ils agissent en conséquence.»
Le HCDH appelle au respect des décisions de la CPI
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH) a également exhorté hier les Etats parties au Statut de Rome à adhérer et à mettre en œuvre les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre deux responsables de l’entité sioniste. Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Jeremy Laurence, a souligné «le respect de l’ONU pour l’indépendance de la CPI et sa compétence telle que définie dans le Statut de Rome, qui a établi la Cour et régit toutes ses affaires».
Guterres exprime son respect pour l’indépendance de la CPI
Le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, a déclaré hier soir que le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, avait exprimé son respect pour l’indépendance de la Cour pénale internationale (CPI) après que la Cour a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.
Lors d’une conférence de presse jeudi soir, Dujarric a été interrogé sur une éventuelle arrestation de Netanyahu s’il assistait à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2025. Dujarric a précisé : «Nos équipes de sécurité sont responsables de notre protection et de la sauvegarde du bâtiment, pas de l’arrestation d’individus.»
Décisions «contraignantes pour les Etats parties au Statut de Rome» (UE)
L’Union européenne (UE) a appelé les Etats parties au Statut de Rome à respecter les décisions de la Cour pénale internationale (CPI) concernant l’émission de deux mandats d’arrêt contre deux responsables de l’entité sioniste pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Ghaza.
Dans un message publié jeudi sur les réseaux sociaux, le Haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a dit prendre note de la décision de la CPI de lancer des mandats d’arrêt contre les deux responsables de l’entité sioniste. «Ces décisions sont contraignantes pour tous les Etats parties au Statut de Rome, ce qui inclut tous les Etats membres de l’UE», a déclaré Borrell.
Le Royaume-Uni, aussi, «arrêtera Netanyahu s’il se rend dans le pays»
L’Etat de Palestine a en outre salué la décision de la Cour pénale internationale, et ce, avant d’appeler tous les Etats membres à appliquer la résolution de la Cour et remettre les criminels, soulignant la nécessité de mettre en œuvre une politique de coupure des contacts et des rencontres avec les personnes recherchées internationalement, Netanyahu et Gallant. Plusieurs pays européens, à l’instar de la Slovénie et la Belgique, ont annoncé qu’ils arrêteraient ces criminels s’ils rentrent dans leurs pays.
Enfin, Washington «rejette catégoriquement» les mandats d’arrêt de la CPI contre Benyamin Netanyahu et Yoav Gallant.
A.R.