Arkab à Rome: « Nous sommes disposés à relancer et à réactualiser les études du gazoduc GALSI »

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Arkab affirme la disposition de l'Algérie à relancer le gazoduc GALSI

Le ministre de l’énergie et des mines qui intervenait à la 8ème édition du forum de haut niveau pour le dialogue en Méditerranée ROME-MED, en Italie, a affirmé la disposition de l’Algérie à relancer le projet du gazoduc GALSI.

Abordant la politique énergétique de l’Algérie, M. Arkab a noté que « pour, l’Algérie, le partenariat est un choix stratégique, qui s’inscrit dans une démarche qui a permis à notre pays de s’imposer en tant que fournisseur énergétique historique, sûr et fiable ».

Un partenaire, dit-il, qui « œuvre pour maintenir ce statut sur la scène énergétique internationale ».

Dans cette perspective, a-t-il poursuivi, « nous avons un programme d’investissement très ambitieux dans le domaine des hydrocarbures estimé à plus de 40 milliards de dollars ».

Et de préciser que « ceci nous permettra de maintenir un niveau de production de 110 milliards de m3/an de gaz naturel, dont plus de 50% sont destinés à l’exportation ».

En tant qu’acteur majeur en matière énergétique, l’Algérie a fait montre de sa disposition à relancer d’anciens projets tel que le gazoduc GALSI.

« Nous sommes aussi attentifs aux besoins de nos clients, et disposés à relancer et à réactualiser les études du gazoduc GALSI, reliant l’Algérie à la Sardaigne », a annoncé Arkab.

Selon ce dernier, la réalisation de ce second gazoduc « permettra à l’Italie de renforcer son rôle de hub gazier européen ».

Le ministre a également mis en exergue les efforts en vue de « renforcer les échanges interafricains ».

Dans ce cadre, le ministre algérien a cité des études en cours d’élaboration pour la réalisation du Gazoduc Trans Sahara Gaz pipeline d’une capacité de 25 milliards de m3 an.

« C’est un projet important et un élément fédérateur qui constitue un important jalon de coopération et de développement socio-économique pour les pays du Sahel et pour l’Afrique », a t-il affirmé.

Un projet important aussi, ajoute t-il, « pour renforcer la sécurité énergétique régionale et européenne ».

En matière de production d’électricité, M. Arkab a indiqué que l’Algérie dispose d’une capacité de production de plus de 24.000 MW, pour un besoin moyen de 14.000 MW,.

Une production qui lui permet, dit-il, de mettre quotidiennement sur le marché régional une capacité excédentaire de 10.000 MW.

Des capacités, ajoute t-il, qui sont appelées à croître avec la concrétisation de l’ambitieux programme de développement des énergies renouvelables.

Dans cette perspective, « nous comptons développer de vastes infrastructures de transport électrique et un réseau interconnecté, reliant l’Algérie à la rive nord de la méditerranée », a-t-il dit.

M. Arkab a également évoqué la stratégie de l’Algérie en matière d’énergies renouvelables, notamment le développement de l’hydrogène, inscrite parmi les objectifs prioritaires du gouvernement.