Arkab au GECF : «On continuera à jouer un rôle central dans l’avenir énergétique mondial»

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Arkab au GECF : «On continuera à jouer un rôle central dans l'avenir énergétique mondial»

PAR S. LESLOUS

Le ministre de l’énergie et des mines Mohamed Arkab, qui a participé hier aux travaux de la 25e réunion ministérielle du forum des pays exportateurs de gaz qui s’est tenu à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale, a affirmé que les Etats membres de cette
organisation ont une grande responsabilité dans l’approvisionnement du monde en gaz et qu’ils continueront à jouer un rôle central dans l’avenir énergétique mondial.

Selon le communiqué du ministère, Arkab a souligné, lors de son intervention, que les Etats
membres du forum ont une « grande responsabilité » dans la fourniture des ressources énergétiques nécessaires à un monde en constante évolution, et que leur contribution à l’économie mondiale est d’une importance capitale, tant l’énergie constitue le
moteur de la croissance économique et du progrès technologique et aussi un facteur de création d’emploi et d’amélioration du niveau de vie.

Ainsi, a t-il estimé, « en investissant dans les ressources de gaz naturel, en tant que source d’énergie propre, et dans d’autres technologies propres, nous continuerons à accomplir un rôle central dans l’avenir de l’énergie mondiale ».

Renforcer la coopération internationale pour assurer la stabilité des marchés

Dans ce sillage, Arkab a mis l’accent notamment sur l’impératif de renforcer la coopération
avec les partenaires internationaux afin d’assurer la stabilité des marchés énergétiques mondiaux. « La coopération et le dialogue sont indispensables pour diminuer les éventuels écarts concernant l’énergie en général et le gaz en particulier afin de garantir des fournitures énergétiques fiables et abordables partout dans le monde », a déclaré le ministre, tout en mettant également l’accent à la fois sur « la responsabilité du GECF dans le renforcement de la résilience de nos propres chaînes d’exportation, et la réduction de la
vulnérabilité face aux fluctuations des cours du gaz naturel » et celle de « poursuivre les efforts pour garantir que les bénéfices des industries des pays du forum profitent à tous leurs peuples ».

Pour assurer cet équilibre, Arkab a souligné « la nécessité de jouer un rôle majeur dans l’orientation des ressources financières nécessaires pour soutenir les principaux projets énergétiques et lutter contre la pauvreté énergétique dans le monde, à même de réduire les écarts dans le domaine énergétique et d’améliorer la vie de millions de personnes pour un monde meilleur et plus juste ».

«Nous devons être un exemple» de développement durable Arkab n’a pas également perdu de vue la dimension environnementale et climatique de la démarche. « Les ressources de nos pays sont en mesure de changer la vie des citoyens et renforcer leur bien-être, mais il est de notre responsabilité de savoir comment gérer nos ressources énergétiques de manière durable sans oublier la lutte contre les changements climatiques ».

Sur cette question, Arkab a soutenu que les pays membres du forum doivent être « un exemple » en ce qui concerne le développement durable, à travers l’investissement dans les
technologies propres, l’augmentation de la capacité de l’infrastructure énergétique et la réduction des émissions de gaz à l’origine du réchauffement climatique.

Ainsi, a considéré Arkab, l’un des principaux défis que les membres du GECF auront à relever est celui de « la transition vers une économie mondiale basée sur des sources d’énergie plus propres ». Un défi, dit-il, qui constitue en même temps une opportunité.

Le prochain sommet d’Alger : une opportunité historique

Les préparatifs en cours pour la tenue de la 7e réunion des chefs d’Etat et de gouvernement du GECF, prévue en mars 2024 à Alger, a été également évoquée par Arkab.
Ce dernier a fait part de l’engagement des autorités algériennes à garantir « le succès de cet événement historique d’envergure aux yeux de l’organisation ». Pendant plusieurs mois, le gouvernement algérien a travaillé d’arrache-pied, sous la supervision du président de la République, « pour faire de ce rendez-vous une occasion mémorable », a-t-il affirmé.

Cet effort découle, a t-il réaffirmé de la « la détermination » de l’Algérie à faire de cet événement, de trois jours prévu en mars prochain, « un modèle de succès en matière d’organisation ». D’autre part, le ministre a salué le travail accompli par Mohamed Hamel, secrétaire général du GECF, qui a dirigé « depuis sa nomination à ce poste, le secrétariat général du forum avec une vision claire et une ferme détermination ».

Il a estimé que le forum « a connu, sous sa direction, un changement positif, de par la place importante du gaz en tant que source d’énergie propre et durable ».

S. L.