Assassinat des travailleurs humanitaires à Ghaza : Israël cloué au pilori

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PAR AMAR R.

L’occupation sioniste est sous le coup des dénonciations internationales, après la destruction et les massacres commis dans le complexe hospitalier Al-Shifa, et l’assassinat par l’armée d’occupation de sept humanitaires employés de «World Central Kitchen» (WCK), une organisation qui participe aux opérations de distribution des repas alimentaires aux citoyens de l’enclave palestinienne.

Réagissant au massacre de l’hôpital Al-Shifa, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé l’entité sioniste, qui mène une sauvage agression contre la bande de Ghaza, à «ne pas utiliser les hôpitaux comme champs de bataille»’. Le responsable de l’agence onusienne a souligné la nécessité de «respecter et de protéger les hôpitaux, et de ne pas les utiliser comme champs de bataille», selon son post publié sur la plateforme «X».

 L’ONU veut enquêter sur la situation à l’hôpital Al-Shifa

Les Nations unies ont aussi annoncé avoir l’intention d’envoyer une équipe pour enquêter sur la situation actuelle à l’hôpital Al-Shifa après le bombardement des forces sionistes.

Le crime collectifs sur les sept humanitaires, commis par l’occupation au mépris des lois humanitaires internationales, ont aussi suscité une vive réaction aux quatre coins du monde, notamment dans les pays dont sont originaires les humanitaires tragiquement disparus, à savoir l’Australie, le Royaume-Uni, la Pologne, les Etats-Unis, mais aussi, de la part de l’UE, de la Chine et l’Egypte, qui ont demandé de faire la lumière sur l’assassinat des membres de l’ONG américaine.

Ainsi, le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a condamné l’attaque menée par un avion de l’armée sioniste, et a demandé l’ouverture d’une enquête. «Je condamne cette attaque et demande qu’une enquête soit ouverte dans les plus brefs délais» », a écrit Borrell sur la plateforme «X».

Il a déclaré : «Malgré toutes les demandes visant à protéger les civils et les travailleurs humanitaires, nous assistons à de nouvelles victimes innocentes.»

 Demander des comptes aux personnes responsables

Pour sa part, l’Australie a appelé l’entité sioniste à demander des comptes aux personnes responsables du ciblage du convoi humanitaire. «C’est complètement inacceptable. L’Australie exige que tous les responsables de la mort de travailleurs humanitaires rendent des comptes», a déclaré le Premier ministre australien, Anthony Albanese. «C’est une tragédie qui n’aurait jamais dû se produire», a-t-il insisté, ajoutant que son pays «chercherait à établir les responsabilités» de l’attaque.

Les Etats-Unis ont appelé les autorités d’occupation à enquêter sur les attaques contre les employés humanitaires dans la bande de Ghaza. La porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Adrienne Watson, a exprimé, dans un message sur la plateforme «X», sa «profonde tristesse» suite au meurtre d’employés de l’organisation américaine Central Kitchen.

Elle a déclaré : «Les travailleurs humanitaires doivent être protégés lors de la distribution de l’aide, et nous exhortons Israël à enquêter sur l’incident.»

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a, de son côté, déclaré hier que le Royaume-Uni attend des «explications complètes et transparentes» de la part de l’entité d’occupation.

Dans un post sur la plateforme «X», le ministre des Affaires étrangères a déclaré : «Les travailleurs humanitaires doivent être protégés et capables de mener à bien leur mission». La Chine a aussi condamné l’attaque du convoi de l’organisation humanitaire. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a annoncé que Pékin «s’oppose à toute action qui nuit aux civils, détruit les infrastructures civiles ou viole le droit international».

Enfin, la République arabe d’Egypte a condamné le ciblage des travailleurs humanitaires internationaux et a appelé à mener une enquête urgente et sérieuse permettant de traduire en justice les responsables de ces violations systématiques et délibérées des droits humains des Palestiniens.

A.R.