Par son activisme et afin d’apporter la preuve de la possibilité de secouer le Conseil de sécurité de l’ONU dont elle est membre non permanent et qu’elle préside en ce mois de janvier, l’Algérie s’est attachée, depuis une année, après son élection à cette instance des Nations unies, à essayer de lui redonner son aura, son rôle dont elle s’en est délesté pendant la décennie 2000.
Les postulats d’Alger depuis son élection en tant que membre non permanent du Conseil de se l’ONU, avaient secoué l’inertie de cette institution de la communauté internationale qui avait, malheureusement, servi des agendas guerriers et cautionné des opérations militaires en lieu et place de la recherche de la paix.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines avait à maintes reprises rappelé cette évidence, ce principe du devoir de la communauté internationale à défendre, à soutenir les pays, Etats et populations agressés. Dans ce cas, il est utile de rappeler les cas des agressions israéliennes, jusqu’après la conclusion des accords sur la trêve au Liban, en Syrie ou, plus grave encore, la poursuite du pilonnage de Ghaza.
En effet, selon l’ONU, mais aussi le président libanais, Joseph Aoun et son gouvernement, Israël n’avait pas cessé, jusqu’à hier, à l’entrée en vigueur de l’accord sur le cessez-le-feu, d’attaquer le Sud Liban et de bombarder plusieurs régions de Ghaza.
Dans ce sens, et pour donner une ampleur et une dimension à ces actions, l’Algérie a mis son poids dans sa diplomatie à travers Ahmed Attaf, qu’elle vient de dépêcher à New York pour, à la fois s’entretenir avec les amis de l’Algérie, mais aussi les autres partenaires.
A cette occasion, «le ministre d’Etat présidera les réunions de haut niveau programmées au Conseil de sécurité à l’initiative de l’Algérie, en vue de mettre en lumière les questions les plus pressantes du monde arabe et du continent africain, notamment les développements de la question palestinienne, la lutte contre le terrorisme en Afrique et la coopération entre les Nations unies et la Ligue arabe», précise la même source. A la veille de l’organisation de ces activités de haut niveau, ajoute le communiqué, M. Attaf «a présidé une réunion de coordination au siège de la Mission permanente de l’Algérie auprès des Nations unies, en présence du représentant permanent de l’Algérie, Amar Bendjama, et des membres de la mission diplomatique algérienne à New York».
Au cours de son séjour à New York, «le ministre des Affaires étrangères aura des entretiens avec les responsables onusiens, notamment le Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, et rencontrera nombre de ses homologues des pays frères et amis invités à participer aux travaux des réunions sus-mentionnées», conclut la même source.
D.B.