/A quelques semaines de la saison estivale qui sera marquée par le retour en masse des émigrés qui ont été privés de leurs proches durant plus de deux ans à cause de la crise sanitaire, certains parlementaires de la communauté algérienne à l’étranger se sont empressés de saisir le ministre des Transports fraichement installé pour lui faire part d’une série de revendications en vue de faciliter l’accès au pays à nos concitoyens.
Pour Tewfik Khadem, parlementaire, représentant de la communauté algérienne à l’étranger, la priorité est de renforcer davantage le programme de vols à destination de l’Algérie. «La reprise des vols à 30% du programme 2019 est insuffisante en vue de l’important nombre de ressortissants algériens, ils se comptent aujourd’hui par millions, un peu partout dans le monde, y compris en France où il y a le plus grand nombre d’Algériens», indique-t-il. Une rareté des vols qui a entrainé par conséquent une hausse vertigineuse des prix des billets, des prix qui ont été revus à la baisse ces derniers temps, mais qui, selon le parlementaire, restent élevés. «Malgré la récente baisse des prix, ces derniers demeurent toujours assez élevés et inaccessibles pour certains. Il s’agit d’un véritable frein pour nos citoyens qui ne peuvent pas rendre visite à leurs familles. Il faut savoir que le billet Paris-Alger pour une durée de vol d’une heure et demie, est considéré comme l’un des plus chers au monde. Il faut que cela cesse», ajoute-t-il. Dans ce sillage, il a aussi appelé à l’ouverture entière des frontières comme cela est le cas de nombreux pays dans le monde. «Si les autorités ont décidé de diminuer le nombre de vols en raison de la crise sanitaire, aujourd’hui l’Algérie connait zéro cas Covid, il est plus que temps de reprendre le programme d’avant mars 2019 et ouvrir toutes les frontières», soutient le parlementaire. Aussi, le ministre des Transports Abdellah Moundji n’a pas échappé à la problématique des billets acquis avant la crise sanitaire et non utilisés qui n’ont toujours pas été remboursés. «Nous recevons au quotidien des plaintes sur des billets qui n’ont pas été remboursés. Les autorités se doivent de trouver une solution au plus vite surtout que de nombreuses victimes n’ont pas hésité à saisir la justice pour réclamer leurs dus», conclut-il.
W. S.