Par Malik A.
Malgré de nombreuses absences et des conditions de jeu difficiles en Afrique subsaharienne, Vladimir Petkovic a su guider l’équipe nationale algérienne vers une victoire précieuse, rapprochant ainsi les Verts de la Coupe du monde 2026.
Demain soir, face au Mozambique, l’objectif sera de confirmer les progrès réalisés depuis un an et de s’emparer seul de la tête du groupe G. Dans le somptueux stade Hocine Aït Ahmed de Tizi Ouzou, l’Algérie jouera avec plus de pression et de responsabilités qu’à Francistown. Cependant, les Verts peuvent s’appuyer sur une dynamique positive et le soutien inconditionnel de leur public pour espérer un succès décisif. La victoire convaincante obtenue au Botswana a renforcé l’unité du groupe, dont la composition évolue constamment selon les besoins de l’équipe. A travers ses choix tactiques et ses ajustements en cours de match, Petkovic a confirmé son approche basée sur un 4-2-3-1 bien établi. Cependant, il aura quelques incertitudes, notamment après les faits de jeu du premier match à Francistown, ce qui va le pousser probablement à opérer quelques changements. Si Alexis Guendouz, portier du Persepolis FC, s’impose désormais comme le gardien titulaire, c’est en défense qu’il y aura du nouveau. Youcef Atal, incertain, va obliger le coach à revoir sa stratégie. Rayan Aït-Nouri pourrait avancer d’un cran si Petkovic opte pour une charnière centrale à trois avec Ramy Bensebaïni, Ahmed Touba et Aïssa Mandi. Selon les dernières informations, Atal semble prêt à retrouver sa place après une alerte physique. Mandi, lui, peine parfois à rassurer comme à ses meilleures années. Au milieu de terrain, la paire Hicham Boudaoui – Adem Zorgane a marqué des points en l’absence d’Ismaël Bennacer et Nabil Bentaleb. Leur activité et leur volume de jeu font d’eux le duo idéal pour exécuter le pressing et l’intensité souhaités par le sélectionneur. Cependant, Zorgane pourrait céder sa place pour un milieu plus offensif. Devant, Riyad Mahrez reste un titulaire indiscutable malgré une prestation en demi-teinte face au Botswana. Les choix offensifs de Petkovic commencent également à se dessiner avec plus de clarté. Mohamed Amine Amoura semble avoir pris l’ascendant sur Youcef Belaïli pour occuper le couloir gauche. Le joueur du VfL Wolfsburg a su répondre aux attentes, tandis que Belaïli, bien que toujours impliqué, accepte désormais un rôle secondaire. En pointe, Amine Gouiri s’impose comme la pierre angulaire du système offensif, avec déjà six buts et trois passes décisives en seulement 13 sélections. Son efficacité place Saïd Benrahma et Yassine Benzia sous pression, leur statut en sélection étant parfois questionné au vu de leur rendement. Avec une équipe en constante évolution et des automatismes qui se renforcent, Vladimir Petkovic semble avoir trouvé une base solide pour mener l’Algérie vers son objectif ultime : la qualification pour la Coupe du monde 2026. Face au Mozambique, l’occasion est idéale pour affirmer cette montée en puissance et prendre les commandes du groupe G.