Avec plus de 50 millions d’abonnés à internet : Une Algérie de plus en plus connectée

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Internet en Algérie

Par Nabil M.

À l’ère du numérique et de la transformation digitale, les Algériens se sont retrouvés face à une transition inévitable vers un monde de plus en plus connecté qui offre plus de facilitations dans les pratiques quotidiennes, ce qui a fait que les abonnés d’internet augmentent d’année en année.

Ils sont ainsi plus de 53 millions d’Algériens abonnés aux réseaux internet fixe et mobile en 2023, selon le dernier rapport de l’autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (Arpce), enregistrant une évolution de près de 9% en une année. Sur le réseau internet fixe, ce marché a enregistré une hausse de plus de 17% en l’espace d’une année, passant de 4,7 millions d’abonnés à la fin de 2022 à 5,53 millions d’abonnés à la même période de 2023. Pour l’internet mobile, près de 50 millions d’abonnés ont été enregistrés au 31 décembre 2023, contre 44,75 millions à la même période de 2022, soit une hausse de près de 7,5% en une année.

Les chiffres de l’Arpce démontrent ainsi une évolution constante de l’adhérence de la population algérienne à la dynamique de la transition numérique entamée par les pouvoirs publics depuis plusieurs mois, dans le but d’améliorer la vie des citoyens, mais également moderniser l’économie du pays, à travers plusieurs initiatives visant à pousser le citoyen à embrasser cette révolution numérique, qui est placée au sommet des priorités de l’Etat, en tant que mécanisme garantissant l’intégrité et la transparence et la souveraineté numérique.

Une accélération du processus de transformation numérique a été ainsi engagée par les pouvoirs publics, en vue du parachèvement du projet de numérisation à la fin du premier semestre de 2024, comme ça a été affirmé par le chef de l’Etat, qui avait aussi assuré dans ce sens, que cela permettra de disposer de chiffres exacts et réels pour la réalisation du développement sur des bases scientifiques. Le président de la République a par ailleurs souligné à maintes occasions le rôle de la numérisation comme mécanisme de lutte contre la bureaucratie et la corruption, tout en prenant plusieurs décisions pour accélérer la transformation numérique dans tous les secteurs, notamment le domaine national, les impôts, les douanes et le budget, et de créer une plateforme numérique actualisée fournissant des données et des indicateurs précis permettant d’aiguiller les décisions et de lutter contre la bureaucratie.

 Une multiplication de plateformes et d’applications

Il est à noter que si le citoyen s’est engagé dans une connexion abondante, c’est aussi pour se faire accompagner dans sa vie quotidienne par l’accessibilité que lui offre la numérisation, vu le nombre de projets de numérisation réalisés durant les trois dernières années au cours desquelles, jamais le pays n’a enregistré autant de plateformes et d’applications en direction des citoyens et des opérateurs économiques. Même l’administration n’a jamais connu autant d’avancées dans la numérisation de ses activités de gestion, soit dans la ressource humaine, la finance ou la logistique, etc.

Ces prestations du service public numérisées apportent ainsi de plus en plus de satisfaction, de confort et de bien-être aux usagers dans les différentes démarches entreprises au quotidien et offertes par les différents secteurs. Ce qui a engendré un impact significatif sur l’amélioration de la vie quotidienne des citoyens, à l’exemple de la numérisation de l’état civil, des secteurs de la justice, du travail et de la sécurité sociale, de l’enseignement supérieur, etc.

Récemment, le ministre de l’éducation nationale a annoncé que le secteur de l’éducation sera l’objet d’un ensemble de réformes numériques dès la rentrée scolaire 2024-2025. Il avait indiqué que la prochaine rentrée «marquera une nouvelle ère numérique sans précédent, suite à la numérisation complète de toutes les opérations pédagogiques, éducatives, administratives et organisationnelles dans le secteur de l’éducation».

N. M.