Au mois de juin prochain, ils seront plus d’un million et demi de candidats à passer les épreuves du Baccalauréat et du Brevet d’enseignement moyen (BEM), c’est ce qu’a révélé, hier, Samia Mansouri, responsable à l’inspection générale au ministère de l’Education nationale. En effet, ceux qui seront concernés par le Baccalauréat prévu du 12 au 16 juin sont au nombre 740.000, ils seront répartis sur plus de 2.500 centres d’examen au niveau national, tandis que le nombre de candidats au BEM qui se déroulera du 6 au 8 juin a atteint les 738.000, répartis sur plus de 2.800 centres. Lors de son passage sur les ondes de la radio nationale, Mme Mansouri a assuré que les sujets d’examens seront abordables et à la portée des candidats, rappelant les instructions données par le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, aux membres des Commissions chargées de l’élaboration des sujets sur la nécessité de tenir compte des cours dispensés en présentiel dans les établissements scolaires durant les trois trimestres. Elle a demandé aux candidats à se concentrer sur les cours en classe et à ne pas prêter attention aux rumeurs surtout que ces dernières années des soi-disant sujets d’examen fuitent sur internet et circulent sur les réseaux sociaux, ce qui peut perturber les candidats à quelques heures de passer leur test. De son côté, Boualem Benlaouar, inspecteur à l’inspection générale au ministère de l’Education nationale, a révélé à l’APS que les centres d’examen ouvriront à 7h30, insistant sur la nécessité pour les candidats d’être à l’heure pour qu’ils aient le temps de repérer leurs salles d’examen et puissent y accéder dans le calme sur présentation de la carte d’identité. Les épreuves débuteront à 8h30 et, passé ce délai, l’accès au centre ne sera plus possible, notamment après fermeture du portail et ouverture des enveloppes des sujets, a prévenu le responsable. Pour finir, il est nécessaire de rappeler que les candidats aux examens du BAC et du BEM session 2022 peuvent retirer leurs convocations via la plateforme numérique de l’Office national des examens et concours (ONEC) à partir d’hier.
F. C.
