Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, continue de répondre sur les questions et préoccupations des sénateurs à l’occasion de la présentation en plénière de la Déclaration de politique générale du gouvernement. C’est dans ce contexte que la flambée des prix de la viande a fait débat.
En effet, interpellé par des parlementaires sur la flambée des prix des viandes, M. Aïmene Benabderrahmane n’est pas allé ave le dos de la cuière en affirmant que le prox de la viande rouge ne doit pas dépasser les 1200 DA, compte tenu des aides de l’Etat aux éleveurs. « Il est inconcevable que les prix de la viande rouge atteignent 2000 Da alors qu’il ne devrait pas dépasser 1200 Da, compte tenu du soutien apporté par l’Etat à cette filière», s’est-il indigné.
« Il est temps d’introduire une nouvelle approche dans la gestion de ces deux filières qui bénéficient d’un grand soutien de la part de l’Etat, mais que nous ne percevons pas sur le terrain », a-t-il expliqué en mettent en exergue que (la nouvelle approche) repose sur l’assainissement du marché « des intrus et des intermédiaires » versés dans le commerce du fourrage.
A ce propos, le Premier ministre a invité les éleveurs à entrer en contact avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural afin de concrétiser cette démarche, notamment en matière de distribution de tout type d’aliments, particulièrement l’orge qui, en raison de l’intervention d’intermédiaires, atteint « des prix exorbitants ».