Boudiba (Cnapeste) rassure : «La suspension des cours n’aura aucun impact sur l’année scolaire»

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/Avec la hausse des cas Covid et la fermeture des écoles, l’inquiétude s’est vite emparé des esprits des parents d’élèves qui se demandent quelles seront les répercussions de cette fermeture sur la suite de l’année.

Pour Messaoud Boudiba, porte-parole du Conseil national du secteur ternaire de l’éducation, il s’agit d’une inquiétude qui n’a pas lieu d’être. « Il ne s’agit même pas de dix jours de cours mais seulement six jours et nos  enseignants sont compétents pour rattraper rapidement ce léger retard. Cette fermeture imposée par la situation sanitaire n’aura aucun impact sur le reste de l’année scolaire », a-t-il affirmé. Concernant les classes d’examens, à l’instar des classes de baccalauréat qui craignent le ralentissement du rythme des cours, le syndicaliste a tenu à rassurer. « Il y a une commission pédagogique nationale qui travaille en étroite collaboration avec des commissions wilayales qui est chargée de veiller à l’avancement du programme scolaire et ce n’est qu’en fonction de cela qu’il est décidé si les élèves sont prêts ou non à passer leur bac. Il y a un certain niveau de connaissances dont doivent disposer les élèves pour prétendre au bac. Aussi, il faut savoir qu’il y a des matières dont lesquelles certains enseignants ont avancé et d’autres où il y a un retard. En général, les retards sont vite rattrapés lors des 2e et 3e trimestres », explique-t-il, en ajoutant : « Pour le moment, nous avançons avec un rythme satisfaisant « .

«Eviter un retour à la case départ»

Concernant la reprise des cours prévue pour dimanche, notre interlocuteur a appelé au respect du protocole sanitaire dans l’ensemble des établissements scolaires pour éviter « un retour à la case départ », dit-il. Dans ce sens, il a tenu à interpeller la tutelle ainsi que les responsables des établissements scolaires sur la nécessité de désinfecter les lieux mais aussi mettre à disposition du personnel et élèves les moyens nécessaires. « On ne peut exiger des écoles le respect du protocole sanitaire sachant qu’il y a des écoles qui sont privées d’eau courante. Il faut vraiment mettre les moyens à ce niveau pour éviter que nos écoles ne redeviennent des clusters comme cela a été le cas », conclut-il.

W. S.

Université, les examens du 1er semestre suspendus

Après que les cours ont été suspendus pour dix jours au niveau des établissements scolaires, les responsables des établissements et centres universitaires leur emboitent le pas ces derniers jours puisque la plupart ont choisi de suspendre l’activité pédagogique en présentiel jusqu’au début du prochain mois à cause de la flambée des cas de Covid-19. Au moment ou la campagne de vaccination des travailleurs du secteur se poursuit, les cours en ligne sont maintenus comme il a été indiqué à l’APS par un responsable du ministère de tutelle. Rappelons que c’est à l’issue de la réunion extraordinaire consacrée à l’évaluation de la situation pandémique dans le pays suite à la propagation des cas de contamination au Coronavirus, présidée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui avait souligné que « la décision de fermeture des universités revient aux chefs des établissements et des centres universitaires, en tenant compte du calendrier des examens et de la possibilité de les reprogrammer » que cette décision a été prise et appliqué dans la foulée. Le directeur de la formation et de l’enseignement supérieur au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Boualem Saidani, a assuré lors d’une déclaration à l’APS, que «la décision de suspension de l’activité pédagogique en présentiel s’inscrit dans le cadre des mesures adoptées face à la situation sanitaire». Par la suite, il a ajouté que les examens du premier semestre sont également suspendus en attendant les nouvelles dates qui seront annoncées lors des jours voire les semaines à venir. Parmi ces difficultés, il a cité notamment le faible débit internet, le manque de moyens financiers de certains étudiants et les difficultés d’adaptation de certains professeurs universitaires à cette nouvelle expérience de l’enseignement supérieur en Algérie.