Le secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger, Sofiane Chaib, est revenu, ce mardi, dans un entretien avec la chaîne de télévision publique, sur les circonstance de l’arrestation de l’agent consulaire algérien en France.
« L’agent consulaire a été arrêté dans des circonstances tout à fait inédites, le 08 avril dernier en pleine voie publique au vu et au su de tout le monde et sans que les autorités françaises compétentes n’aient pris la peine de notifier officiellement par le canal diplomatique cette arrestation », a expliqué Chaib.
De tels faits, a t-il poursuivi, sont « en contravention avec les immunités et les privilèges qui sont prévus par l’ensemble des textes et des conventions internationaux et dont bénéficie l’agent consulaire concerné et aussi en faisant fi des pratiques et usages qui doivent prévaloir entre Etats en la matière ».
Un argument grotesque et une affaire d’un « délinquant notoire » pour mettre le feu
Abordant la phase des auditions, Sofiane Chaib a expliqué qu’un argument « grotesque » a été utilisé contre l’agent consulaire en question, à savoir que « son téléphone a borné à côté de l’adresse du domicile d’un délinquant notoire dont l’affaire a été utilisée pour mettre dans la gêne les relations bilatérales qui se trouvaient dans une phase de réchauffement ».
Retailleau, l’instigateur
Le secrétaire d’Etat n’a pas été par mille chemin pour pointer un doigt accusateur sur le vrai responsable de cette énième provocation et tentative de saborder les efforts de réchauffement entre les relations bilatérales. « L’ensemble des mesures qui ont été prises ont été décidées à l’instigation de services sous la tutelle du ministre français de l’intérieur, Bruno Retailleau qui assume entièrement la responsabilité de cette nouvelle situation », a déclaré Sofiane Chaib.
