Champ gazier Tinrhert de Sonatrach: la production va doubler  

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Les efforts de l’Algérie dans le développement et la revalorisation des champs gaziers commencent à donner des fruits. En plus des récentes découvertes, ce segment, important dans la stratégie de Sonatrach d’augmentation de la production et d’accroitre la durée de vie des gisements, est en pleine dynamique.

A ce titre, le champ gazier de Tinrhert à Ohanet à In Amenas (wilaya d’Illizi) est un des projets s’inscrivant dans ce plan. Ainsi, Petrofac, partenaire de Sonatrach a annoncé le 27 juillet dernier avoir « franchi une étape majeure dans la réalisation du projet de développement du champ gazier Tinrhert de Sonatrach, avec l’introduction du gaz pour le démarrage de la production », lit-on dans un communiqué de Petrofac.

L’entreprise britannique spécialisée dans l’ingénierie, la technologie et la réalisation de projets dans les domaines du pétrole, du gaz et de la pétrochimie, affirme qu’ « une fois terminé, le projet augmentera les capacités de production de gaz naturel pour les marchés locaux et d’exportation, renforçant le développement économique dans le pays ».

Améliorer le rendement

L’amélioration des rendements et développer des opérations de récupération des gisements est un axe stratégique sur lequel l’Algérie investit massivement. Pour ce champ gazier précisément, le coût de l’investissement est de 250 millions de dollars. Le contrat signé entre Sonatrach et Petrofac en 2018 a pour objectif d’augmenter les capacités du champ de 5 millions de M3/Jour à 10 millions de M3/Jour. L’entrée en production prévue pour 2023, concerne également 800 tonnes/J de condensat et plus de 400 tonnes/J de GPL (gaz de pétrole liquéfié).  

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Les installations de Pétrofac permettront également d’ « éliminer le CO2 et le mercure provenant des réserves de gaz du champ, de sorte que ce dernier soit aux normes du marché mondial », a écrit l’entreprise dans le même communiqué. « Un réseau de raccordement d’environ 400 km de pipeline pour connecter 36 nouveaux puits, ainsi que la mise en service, le démarrage et les tests de performance des installations », a expliqué la société britannique.

Selon les explications de Manish Bhojwani, directeur de Petrofac en Algérie : « L’introduction du premier gaz est une étape importante dans la mise en marche du projet. Les équipes se concentrent actuellement sur le démarrage entier de la plateforme tout en assurant un achèvement sécurisé »

Emplois

En plus des retombées économiques et énergétiques de ce projet pour l’Algérie, il a déjà permis de créer des emplois pour les populations locales. « 800 emplois en Algérie, dont la majorité est de nationalité algérienne, aussi, et par le biais des sous-traitants de la Société, plusieurs milliers de personnes sont également engagés dans des projets dirigés par Petrofac atteignant une main d’œuvre locale de plus de 85 % en 2021 », a-t-elle souligné.

Les emplois en question ont intégré les compétences locales du sud algérien notamment d’Illizi et d’Ouargla.