Cité internationale des arts à Paris : Programme de résidences à destination d’artistes algériens

0
126

La cité internationale des arts à Paris relance, pour l’année 2024, le programme de résidences de création et de recherche destiné à des artistes visuels, artistes musiciens
et écrivains algériens travaillant et résidant en Algérie.

PAR DELLOULA MORSLI

L’objectif de cette résidence est de promouvoir et faciliter la mobilité des artistes algériens et d’élargir leur réseau professionnel et artistique. Suite à l’appel à candidatures, dont la
date limite est fixée au 18 février, et à la réunion d’un jury de professionnels du monde de l’art et de la culture, six artistes (deux artistes visuels, deux musiciens et deux écrivains) seront sélectionnés pour des résidences de trois mois chacune, au sein des lieux de résidences impliqués dans le programme. Ces derniers sont évidemment la cité internationale des arts à Paris, la Fondation Camargo à Cassis et la Friche la Belle de Mai à Marseille.

Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement, de temps de rencontres et de mise en réseau organisé par les partenaires du programme de résidences, de la mise à disposition d’un espace de vie et de travail dans chaque structure d’accueil, d’une bourse de vie de 1200 euros par mois, d’une bourse de production de 1500 euros et, enfin, de la prise en charge du transport international, des frais de visa et d’assurance voyage, ainsi que des déplacements dans l’hexagone.

Des artistes algériens, porteurs de projets de création, sont déjà passés par ce programme de résidences, il s’agit, entre autres, de Ahmed Merazgui et Mouna Bennamani pour l’art visuel, Boubakr Maatalla pour la composition musicale, et Lynda Chouiten pour l’écriture et la traduction. Créé en 1965, la cité internationale des arts de Paris accueille plus de 300 artistes chaque mois, de toutes disciplines et du monde entier. Ce programme, consacré exclusivement aux Algériens, a été créé à « l’initiative du ministère de la culture français, suite à la livraison du rapport Stora et dans le cadre la mise en œuvre des préconisations visant à l’apaisement des mémoires franco-algériennes », souligne le communiqué publié par les organisateurs.

D. M.