Comment éviter un handicap après un AVC: Les recommandations des spécialistes

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Le CHU d'Oran

Les 6e Journées internationales de la médecine physique et de la réadaptation ont été organisées au CHU d’Oran.

Le service de médecine physique et de réadaptation a organisé cette rencontre de trois jours conjointement avec l’Observatoire du handicap, de la réadaptation et de l’éthique de la santé (OHRES) du même établissement sanitaire.

Plus de 430 participants de différents établissements hospitaliers du pays et de l’étranger participent à ces journées scientifiques.

Les organisateurs ont prévu 156 interventions, entre conférences, communications orales, ateliers, tables rondes et e-posters, sont prévues.

Parmi les thèmes abordés figure la réadaptation post-accidents vasculaires cérébraux, AVC.

Au sujet de ces derniers, les spécialistes se sont accordés à considérer que la Thrombolyse est primordiale pour éviter aux victimes un handicap.

A ce titre, le chef de service de Médecine physique et réadaptation (MPR) au CHU d’Oran a affirmé que l’application à temps d’une Thrombolyse chez les patients présentant un accident vasculaire cérébrale (AVC) est primordiale.

Ceci pour leur éviter toute complication et leur faciliter la rééducation physique, dit-il.

« Cette technique, consistant à désagréger les caillots de sang obstruant les vaisseaux sanguins pour les patients victimes d’AVC, est plus qu’impérative., a t-il insisté.

Le but est d’éviter le handicap et faciliter la rééducation physique de ces patients et, de ce fait, un retour rapide à la normale », a précisé le Professeur Khaled Layadi.

La thrombolyse doit être appliquée dans les 4 h qui suivent un AVC

Ce protocole stipule que cette thérapie doit être appliquée dans un délai ne dépassant pas les 4 heures après un AVC afin qu’elle soit efficace », a t-il expliqué.

Ceci, a t-il prévenu, parce que « au-delà de ce temps, il est considéré que le cerveau aurait subi des dégâts irréversibles ». « Cette technique est appliquée dans plusieurs CHU du pays », a t-il souligné.

Toutefois l’Algérie est un pays continent et les wilayas sont assez grandes et vastes avec des zones éparses, d’où l’importance de réfléchir à des solutions pour ces régions, le malade ayant subi un AVC ne peut pas attendre », a t-il relevé.

Le même professeur recommande alors de lancer un programme national au profit des médecins généralistes sur la thrombolyse afin qu’ils puissent l’appliquer en cas d’urgence.

Ce qui permettra, estime t-il, de « prendre en charge des patients victimes d’AVC, à temps, et leur éviter d’arriver à un stade ou la rééducation physique ne peut plus faire grande chose ».