La compétition du court métrage de fiction s’est poursuivie dans la matinée du vendredi 26 avril, avec la projection de trois œuvres à la cinémathèque de Annaba.
DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE À ANNABA : DELLOULA MORSLI
C’est « La nuit de Abed » du réalisateur Anis Djaad qui a ouvert le bal. Ce dernier est l’un des deux représentants algériens en lice dans cette catégorie, aux côtés de “Minus One” de Hamza Choutri. Projeté en avant-première mondiale, « La nuit de Abed » raconte les tribulations d’un futur père, dont la femme attend la naissance, à haut risque, de leur premier enfant. Porté par les comédiens Abderrahmane Boudjemaa et Leila Touchi, le film nous plonge dans un parcours émotionnel déroutant.
Déroutante est également la rencontre entre une famille palestino-syrienne et une famille ukrainienne, toutes deux réfugiées en Allemagne. En effet, “Sokrania 59” de Abdallah al-Khatib revient sur l’histoire d’une cohabitation improbable entre deux mondes, que tout semblait séparer au départ. Touchant et drôle, ce court métrage qui représente la Palestine en compétition, est une ode à l’humain dans ce qu’il porte de meilleur en lui. Les rôles principaux sont interprétés par la talentueuse Hiam Abbas et le comédien algérien Hakim Traïdia. La production et le montage sont signés Salah Issad, un autre compatriote, réalisateur de l’excellent “Soula”.
Le troisième court métrage au programme de cette matinée fut “Cinema Is A Wonderful Thing” de l’Espagnol David Fernandez. Une balade onirique en voiture d’un père et ses enfants. Malheureusement pour le public non-hispanophone présent dans la salle, les sous-titres étaient absents, ce qui a poussé certains spectateurs à quitter la projection.
Pour rappel, 18 courts métrages sont en compétition officielle lors de cette quatrième édition du festival du film mediterrannéen de Annaba. À noter que cette catégorie est exclusivement dédiée à la fiction. Quant au documentaire, il est présent mais uniquement dans le format long.
D.M.
