Le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères, Ahmed Attaf, qui s’exprimait, ce mercredi, à l’ouverture des travaux du Conseil Exécutif de l’Union africaine, UA, a appelé les pays africains à resserrer les rangs à l’effet de renforcer la place de cette organisation africaine.
« La situation délicate et dangereuse que traversent actuellement les relations internationales nous oblige à mettre en oeuvre rapidement les meilleurs moyens pour préserver nos intérêts communs à la lumière de la nouvelle réalité internationale qui s’impose », a commencé par expliquer le chef de la diplomatie algérienne.
Attaf a souligné ensuite qu’aujourd’hui « il ne fait aucun doute que nous avons un besoin urgent de resserrer les rangs, d’unifier nos efforts et de renforcer notre engagement autour de ce qui nous unit comme ambitions, aspirations et objectifs sous la coupole de cette organisation ».
Le ministre a également souligné le besoin urgent de réhabiliter l’organisation et d’améliorer sa position, après une négligence de son rôle et un affaiblissement de son autorité et de son prestige.
Faire entendre la voix de l’Afrique et ses priorités
Dans cette perspective, a t-il souligné, « le sommet que nous préparons constitue une opportunité, ou plutôt une opportunité exceptionnelle, de renouveler la structure institutionnelle de notre organisation, de renforcer sa composition humaine et de lui permettre de faire progresser nos ambitions communes et nos aspirations partagées ».
C’est, a t-il poursuivi, « une opportunité de consolider les acquis, de corriger les insuffisances enregistrées et d’ouvrir un nouvel horizon pour faire entendre nos voix et défendre nos priorités face aux dangers extérieurs qui nous entourent ».
« Nous souhaitons une organisation forte et cohérente en interne, qui adhère à des normes strictes en matière de gestion financière et administrative, une organisation qui ait une présence importante et un rôle tangible dans tous les domaines des crises, des conflits et des guerres qui dominent la scène sécuritaire et politique de notre continent « , a t-il plaidé.