Quelques jours seulement après le déclenchement de la crise au Moyen Orient, les prix du gaz sur les marchés internationaux avaient grimpé d’environ 34%, une augmentation qui, si elle persistait, entraînerait déjà à elle seule une dépense supplémentaire de 355 euros sur une base annuelle par famille, comme le souligne Codacons. Selon les premières estimations faites par l’association qui protège les droits des consommateurs italiens, la facture moyenne de gaz pourrait augmenter de 210 euros, tandis que celle d’électricité de 145 euros, avec une augmentation globale de 17% par rapport aux tarifs actuels. Pas seulement. Les prix des carburants risquent également de contribuer à la hausse des prix de l’énergie. Après une période de déclin, il pourrait en fait y avoir une nouvelle hausse des
prix du pétrole, conséquence directe de la guerre à Ghaza. Une augmentation qui, bien entendu, serait répercutée directement sur les distributeurs et, par conséquent, sur les familles. Dans la phase précédant le début des hostilitésau Moyen-Orient, le prix du pétrole brut était tombé sous le seuil des 80 dollars le baril, pour ensuite remonter, atteignant près de 90 dollars.