CR Belouizdad : Le Chabab relégable après 6 journées

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5 matches qui se sont soldés par un score vierge en 6 matches, le CR Belouizdad, vice-champion d’Algérie et vainqueur de la Coupe, réalise son plus mauvais départ depuis plusieurs saisons.

Les Rouge et Blanc se sont inclinés ce vendredi au stade des Frères Bouchelligue face au NC Magra, une équipe qui n’a pas effectué de préparation adéquate. Le Chabab n’a toujours pas gagné en championnat de Ligue 1 et le pire dans l’histoire, c’est qu’il a terminé un cinquième match sur six sans inscrire le moindre but. Une situation inédite pour l’équipe phare de Laâqiba. Occupant provisoirement la 13e place au classement de la Ligue 1, sans aucune victoire, les Rouge et Blanc peinent à démarrer. Certes, le Chabab a montré un visage légèrement meilleur face à l’USM Alger, mais cela reste insuffisant pour une équipe qui aspire à jouer sur tous les fronts. Devant une équipe du NCM, qui occupait la dernière place avant cette rencontre face au CRB, l’équipe algéroise va très mal. L’arrivée du nouvel entraîneur, Abdelkader Amrani, ne semble pas avoir provoqué le déclic. L’équipe avait promis une approche plus dynamique. Pourtant, les Rouge et Blanc n’ont pas réussi à se démarquer lors de cette rencontre cruciale, enregistrant ainsi leur deuxième défaite de la saison et quatre matches nuls. Sur le terrain, le CRB a perdu son football, perdant même la maîtrise du ballon, et cela ne s’est pas traduit par des occasions franches. La ligne offensive a manqué de tranchant, et le manque d’efficacité devant le but adverse a été flagrant. Les rares tentatives n’ont pas été suffisamment concrètes, laissant les supporters frustrés et inquiets. Bien que le nouvel entraîneur, Abdelkader Amrani, ait fait preuve de signes d’amélioration dans le jeu collectif, il se retrouve face à un défi majeur : transformer ces bonnes intentions en résultats tangibles. Le CRB, qui s’est rendu à Magra ce week-end avec l’espoir de se ressaisir, est revenu bredouille. Cette autre contre-performance enfonce l’équipe, qui semble plus que jamais douter.

Anis B.