Décès par monoxyde de Carbonne : Les 2 décisions de Tebboune

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/Le Conseil des ministres s’est réuni, hier, sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune. Plusieurs décisions ont été prises. Dans le chapitre énergie, le Président Tebboune a touché à un point crucial dans la préservation des vies des Algériens en ordonnant la redéfinition des critères relatifs à l’importation des chauffages à gaz à utilisation domestique, à travers la révision du cahier des charges y afférent.

Aussi, il sera question, désormais, de prendre en considération les normes de sécurité en vigueur à travers le monde. Le marché des chauffages à gaz reste l’un des plus fructueux du pays, en raison de l’alimentation des foyers en gaz naturel essentiellement, et en gaz butane pour le reste. La baisse du pouvoir d’achat pousse les pères de familles à s’orienter vers les produits les moins chers du marché. Et ce ne sont pas forcément les plus fiables, en témoignent les accidents qui surviennent régulièrement. Il se trouve que, chaque hiver, le monoxyde de carbone fait des ravages dans les foyers, particulièrement ceux des familles les plus démunies.  Pas moins de 126 personnes sont décédées des suites d’inhalation du monoxyde de carbone émanant des installations de chauffage à gaz défectueuses durant l’année 2020, alors que 2000 personnes ont pu être secourues.  Le bilan risque d’être encore plus lourd cette année au vu des bilans quotidiens des victimes publiés régulièrement par la protection civile, on enregistrait près de 80 avant la vague de froid qui s’est abattue sur le pays depuis un mois. Dans le même sillage, instruction a été donnée à la Sonelgaz pour «lancer une campagne nationale, à titre gracieux, pour le contrôle des chauffages fonctionnant au gaz naturel, afin de protéger les vies de nos concitoyens». Là, il ne s’agit pas seulement de campagnes de sensibilisation telles que celles menées récemment par Sonelgaz à Sidi Abdallah (à l’occasion du raccordement de cette cité au gaz naturel) et au quartier de  Belcourt, mais de contrôle des installations au niveau des foyers. Une opération qui peut s’avérer laborieuse et un peu tardive, vu l’installation déjà de la période de froid, mais qui peut sauver des vies.

B. A.

L’énergie solaire pour l’éclairage des routes

Plusieurs décisions ont été prises, hier, par le Conseil des ministres. Parmi ces décisions il y a lieu de citer celles relatives à la rationalisation de l’énergie. L’objectif premier de l’instruction présidentielle reste la préservation des «ressources énergétiques et, partant, augmenter les capacités d’exportation». Mais les répercussions peuvent profiter à bien des franges de la population. En effet, un ultimatum de 3 mois a été fixé par Abdelmadjid Tebboune pour alimenter certaines entreprises, administrations et structures de l’Etat, ainsi que les établissements éducatifs et de santé en énergie solaire. L’instruction du président de la République «oblige», aussi, «l’ensemble des communes du pays à utiliser cette énergie solaire dans l’éclairage public, y compris au niveau des voies express et les zones montagneuses, à l’instar des Aurès, l’Ouarsenis et Djurdjura». Et pour mieux y parvenir, il a recommandé de «coopérer avec les pays développés dans les recherches sur les techniques de généralisation de l’utilisation des énergies renouvelables», mais aussi d’installer, «dans les meilleurs délais» le Haut conseil de l’énergie. Cet organe aura des tâches de prospective et d’évaluation dans ce domaine.

B. A.

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