Demandes de crédits des investisseurs : La Banque d’Algérie réduit les délais de traitement

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/La lenteur dans le traitement des demandes de crédits bancaires pour les opérateurs économiques a causé un énorme préjudice à l’économie nationale. C’est le constat qui a été fait par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Premier ministre et les investisseurs depuis des mois. Pour corriger cette lacune qui a freiné le développement économique du pays, l’association des banques et établissements financiers annonce l’entrée en vigueur d’une nouvelle mesure qui réduira le délai de traitement de ces demandes.  

Lazhar Latrache, président de l’ABEF, a indiqué hier, que la lenteur dans le traitement des demandes des investisseurs par les banques sera résolue, et ce, avec l’entrée en vigueur de la décision de la Banque d’Algérie concernant l’accélération de ces opérations. «Les banques ont procédé à l’accélération du traitement des demandes de crédits bancaires pour les opérateurs économiques. Pour les crédits d’exploitation, la durée de traitement de dossier est fixée à 15 jours contre 30 et à 25 jours pour les demandes de crédit d’investissement», affirme M. Latrache. L’application de cette mesure par les banques coïncide avec la levée du gel sur de nombreux projets d’investissement par le président de la République. Des projets qui sont restés depuis des années dans les tiroirs poussiéreux du ministère de l’Industrie, et ce, dans le cadre du programme de relance économique.

Zikara (ANDI) : «Une mesure encourageante»

«L’accélération des délais d’études des demandes d’investissement est une bonne nouvelle pour les investisseurs dont les projets sont en phase de réalisation ou pour les projets d’extension», affirme M. Mustapha Zikara DG de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI). «C’est une mesure encourageante pour l’investissement et les investisseurs», ajoute-t-il. En fait, outre les projets d’investissement qui ont été dégelés avec l’intervention du président de la République, des données récentes du ministère délégué des startups avance un chiffe de 2500 micro-entreprises créées au premier trimestre de l’année courante. Ces petites entités financées durant le 1er trimestre de l’année en cours, activent dans le secteur de l’industrie avec un taux de 35,34%, suivi du secteur des services avec18,74%, le secteur de l’agriculture avec 15,06% et le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP) avec 9,80% et qui ont permis la création de 5.754 nouveaux postes d’emploi. Enfin, l’implication des banques dans le financement de la relance économique est plus que nécessaire pour permettre à l’Etat de retrouver les équilibres financiers et atteindre l’objectif phare de ce plan de relance et de croissance, celui de la libération graduelle de l’économie nationale de sa dépendance aux marchés internationaux et ce ne sera possible que par l’encouragement du financement de l’investissement.

  1. B.