Par Delloula Morsli
Les passionnés de septième art qui, au-delà du simple plaisir de visionner un film, aspirent à développer un regard critique aiguisé et à partager une analyse ne devraient pas manquer cette résidence d’écriture animée par Samir Ardjoum, critique cinéma.
Cette formation intensive, qui se déroule en deux temps à l’Institut français d’Algérie à Alger, offrira l’opportunité d’explorer les méandres de l’analyse cinématographique. Sous la tutelle de Samir Ardjoum, producteur, animateur de la célèbre émission «Microciné» et critique reconnu, il s’agit d’apprendre à déconstruire les films, à identifier les techniques cinématographiques, à formuler des arguments solides et à développer une voix critique.
Les participants apprendront à décomposer les films en leurs éléments constitutifs (mise en scène, scénario, photographie, musique, etc.), à développer une méthodologie d’analyse rigoureuse et à formuler des arguments solides. Ils bénéficieront également d’un accompagnement personnalisé pour affiner leur écriture critique.
La résidence comprend des projections de films, des ateliers d’écriture, des conférences animées par des professionnels du cinéma et des échanges avec d’autres passionnés. Les thèmes abordés sont variés et couvrent l’histoire du cinéma, les différents genres cinématographiques, les techniques narratives et les enjeux esthétiques.
Pour postuler, il suffit de remplir un formulaire en ligne et de joindre un CV ainsi qu’une critique de film. Les candidats sélectionnés participeront à une formation intensive qui se déroulera à l’Institut français d’Algérie à Alger.
Critique de cinéma (week-end El Watan, Africultures, Zinzolin, Africiné, Critikat), Samir Ardjoum faisait partie de la rédaction cinéma d’Africultures. Ancien rédacteur en chef du service cinéma du site Fluctuat.net, et rédacteur en chef adjoint du site «il etait une fois le cinéma», il a produit et animé «Microciné», «Revue cinéma» sur Radio Alger chaîne 3. Il était directeur artistique des Rencontres cinématographiques de Béjaïa (2011/2014) et ancien collaborateur du podcast East Asia et de la web Radio 201-info, plateforme des cultures africaines. En avril 2019, il réalise un premier film «Vendredi est une fête» avec Ager Oueslati, sur la subjectivité en Algérie en utilisant le Hirak comme toile de fond, puis en 2020, un second film, «L’Image manquante» où il questionne l’image d’archive.