Le Président de la République qui a rencontré, ce samedi, des représentants de médias nationaux, a réaffirmé ses engagements faits lors de sa campagne électorale pour le 2e mandat, concernant le dialogue national, l’augmentation des salaires et de l’allocation chômage.
A ce titre, le Président a réitéré notamment son engagement à lancer un dialogue national d’ici la fin de cette année ou le début de 2026, exprimant son espoir que ce dialogue soit bénéfique surtout pour le pays plutôt que pour des personnes.
« Je tiens toujours mes engagements. J’ai déjà annoncé le lancement d’un dialogue national fin 2025 et début 2026 sur l’avenir du pays », a t-il déclaré ajoutant, concernant la date,: « Je crois qu’à cette date, nous aurons presque éliminé tous les problèmes hérités du passé et comblé toutes les lacunes, ce qui nous permettra de nous consacrer à des questions politiques globales ».
Dans le sillage, le président a salué « le grand développement » du niveau de conscience collective, soulignant que la majorité des étudiants universitaires ont la « capacité de lire les événements ». Dans ce sens, il a également rappelé que, lors de la campagne présidentielle pour son premier mandat, il s’était engagé à transmettre le flambeau aux jeunes, un objectif qu’il concrétise actuellement en donnant à ce segment important de la société les moyens de renforcer sa présence au sein des conseils élus locaux et nationaux ».
« Ces efforts visent à créer une nouvelle élite politique, voire économique, autour de jeunes entrepreneurs », a t-il déclaré.
Toujours concernant ses engagements, le Président a également réitéré celui de poursuivre l’augmentation progressive des salaires et des allocations chômage.
« Il est nécessaire de continuer à augmenter progressivement les allocations de chômage… et je m’y engage, tout comme je m’engage à augmenter les salaires pour atteindre 100%, après avoir déjà atteint 47% « , a t-il déclaré.
A ce titre, le Président a affirmé néanmoins que la poursuite des augmentations salariales se fera en fonction des conditions économiques du pays, dans des limites raisonnables, et sans compromettre le budget de l’État ».
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