Discours séparatiste et de la haine : La mise au point du président

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PAR DJILALI B.

Coup de gueule du président de la république contre ceux qui s’emploient, à travers leurs déclarations sur les réseaux sociaux, à se mêler de sensibles dossiers, qui non seulement ne les regardent pas mais aussi vont plus loin pour disserter en connaissance de cause de leur ignorance du sujet. D’autres se sont évertués à approcher des sujets qui, largement, les dépassent, en versant dans des diatribes surréalistes avec une rhétorique portant franchement atteinte à l’unité nationale.

Le président de la République a évoqué, dans son discours à l’occasion du 1er mai, à ce propos, ce fonctionnaire ou commis de l’Etat ; l’Etat qui sacralise les martyrs, a insisté Tebboune, qui s’offusque et tance cet aventurier qui s’est attaqué à Abane Ramdane, architecte de la révolution algérienne de Novembre 1954, l’interpellant en l’interrogeant s’il l’a connu ou côtoyé pour se permettre ces assertions et remettre en cause le parcours militant de Abane. «Est-ce que tu as connu Abane ? L’as-tu côtoyé ? Connais-tu son passé de militant pour te permettre de parler de lui ?», a interpellé le président sans citer la personne concernée, même s’il avait auparavant indiqué qu’il s’agissait d’un fonctionnaire. Bien des hommes, fonctionnaires ou intellectuels intéressés, orchestrer des manœuvres contre l’unité du pays. Comme dit l’adage, a souligné le président de la République, pour enfoncer cet énergumène étourdi, puisse-t-on penser, «va jouer devant ta porte, qu’est ce qui t’a pris d’aller jouer jusqu’à Abane ?». La question vaut par ce qu’elle renseigne sur un état d’esprit, permissif, par des moments qu’il n’est permis de tolérer aujourd’hui.

Le président de la République, bien édifié  à ce propos, a évoqué la question, sans bien entendu citer les noms, ni d’ailleurs le nom du personnage en cause, indiquant que «s’il y a quelqu’un d’habilité à parler de Abane Ramdane, ce sont ses compagnons. Et la plupart sont morts», a précisé le président dans sa réplique.

A-t-il aussi, dans le même sillage, révélé cet autre qui s’est permis d’insulter toute une région, en même temps qu’un autre déclare que tamazight est un folklore. Et chacun y va de sa vision créant une tension de sensibilités avec ce risque de provoquer «l’émiettement» du tissu social. Et partant d’alimenter la haine entre les gens.

Parce que, a souligné le président de la République, si chacun rentre dans l’autre, parlant des rivalités régionales ou autres, ce travail de sape a pour but de livrer le pays en entier, pieds et poings liés, à qui «vous savez», a précisé le chef de l’Etat.

D.B.