Par Zine Haddadi
L’allègement des programmes et du volume horaire dans les trois cycles est un dossier brûlant sur la table du ministère de l’Education nationale.
L’annonce a été faite par le ministre de l’Education nationale, Mohamed Sghir Saâdaoui, lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tindouf, hier.
La révision des programmes et du volume horaire entre dans le cadre d’une nouvelle approche sur la qualité de l’enseignement qui a été également intégrée aux nouveaux statuts des professionnels de l’Education nationale.
Le but est de permettre aux enseignants de remplir leur mission dans de bonnes conditions pour que les élèves aient une meilleure qualité d’enseignement à la hauteur afin qu’ils puissent travailler convenablement à leur tour.
Le ministre de l’Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, a fait part, hier à Tindouf, de la mise en place d’une commission nationale chargée d’examiner la question de la qualité de l’enseignement dans les différents paliers scolaires.
La commission, dont le lancement effectif interviendra très prochainement, devra s’occuper de «la question de la qualité de l’enseignement». La mise en place par le ministère de l’Education nationale de cette commission fait suite aux directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
A maintes reprises, le chef de l’Etat a montré un attachement particulier à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de l’accompagnement du processus pédagogique dans les différents paliers scolaires.
M. Saâdaoui a indiqué, dans ce cadre, que «le nouveau statut, qui comporte de nombreux acquis, devra permettre d’atteindre la qualité de l’enseignement, à travers la méthodologie et les matières enseignées ainsi que l’allègement du volume horaire, à la satisfaction aussi bien des élèves que des enseignants».
La construction des nouveaux établissements va de pair avec la nouvelle stratégie d’amélioration de la qualité de l’enseignement. Le ministre a également abordé la question du recrutement de nouveaux enseignants formés dans les Ecoles normales supérieures. Il a également affirmé que son département s’attelle à fournir des infrastructures modernes et à renforcer ses rangs par du personnel de qualité, pur produit de l’école algérienne.
Tout pour de meilleures conditions aux élèves et aux enseignants
«L’Etat prend en charge la réalisation des structures pédagogiques en vue d’atteindre les objectifs escomptés, parallèlement à la stratégie de recrutement des promus du secteur, issus des Ecoles normales supérieures, qui ont la priorité en matière de formation et de recrutement au sein du secteur de l’Education nationale», a détaillé Mohamed Seghir Saâdaoui.
M. Seghir Saâdaoui a ajouté que «le ministère s’emploie à déployer le réseau des Ecoles normales supérieures pour ouvrir de larges perspectives de formation au profit du secteur de l’éducation». Il s’agit là d’une volonté ferme de faire des ENS le fournisseur principal du secteur de l’éducation nationale via le recrutement systématique des diplômés dans les différentes matières, et ce, dans les trois paliers de l’éducation. La surcharge des classes, les défaillances dans le domaine des équipements de climatisation et de chauffage, c’est à ces problèmes que les nouvelles écoles sont censées répondre.
«Les installations pédagogiques réalisées font partie des moyens d’accompagnement administratifs et techniques de l’Etat, à l’effet d’atténuer la surcharge dans certains établissements pédagogiques et permettre aux élèves des nouvelles agglomérations et cités d’en tirer profit. Ces structures permettront aussi de générer de nouveaux emplois», a précisé le ministre de l’Education nationale.
Mohamed Seghir Saâdaoui a indiqué que son département travaille d’arrache-pied dans la mesure des moyens disponibles pour garantir un climat et des conditions appropriées aux enseignants et aux élèves tout comme pour les laborantins, les surveillants et les autres membres du corps pédagogique.
