PAR BRAIM AZIEZ
Daewoo trucks revient en Algérie. Après 4 années d’absence, la marque coréenne, qui a été rachetée par l’indien Tata, fait son come-back sur un marché qui souffre du manque d’offres sur le segment des camions gros tonnage où seul Mercedez Benz (produit localement par SAPPL, joint- venture entre le MDN, un fonds d’investissement émirati Aabar et la SNVI, avec Mercedez-Benz comme partenaire technologique) émerge. Daewoo Truck revient, ainsi, par le biais de Peng Pu Algérie qui a décroché son agrément pour l’importation en fin d’année dernière et qui distribuait déjà la marque jusqu’en 2019, avec même une unité d’assemblage à Chlef.
Une bouffée d’oxygène pour un marché où les transports routiers représentent l’essentiel des activités commerciale et logistique. L’absence d’offres sur le segment a durement impacté certains secteurs, malgré la présence de Mercedez-Benz sur le marché. Mercedez-Benz, qui est une marque Premium, ne correspond, toutefois, pas à l’essentiel de la demande locale en matière de camions gros tonnages. C’est donc avec une certaine
satisfaction que le retour de Daewoo trucks, qui compte une certaine notoriété sur le marché algérien où la marque est commercialisée depuis 2011 (Elsecom VI), a été accueilli. Ceci d’autant que la marque coréenne revient avec un réseau étoffé et une offre variée construite sur la gamme Novus et la gamme Maximus, toutes deux déclinées en plusieurs versions pour des applications diverses (porteurs, tracteurs, à benne, 4×2, 6×4…).
Les camions Daewoo Trucks destinés au marché algérien sont richement dotés en équipements de sécurité et de confort. Ils sont animés par des motorisations Doosan ou Cummins de 6 à 12 litres développant des puissances allant de 270 ch (862 Nm) à 420 ch (1833 Nm) et couplés à des boites de vitesses (manuelles et automatiques) ZF ou Eaton de 9 à 12 rapports.
Pas d’informations sur les fourchettes de prix
L’événement a été marqué par la présence du CEO de Daewoo Truck, Kim Bang Bang Shim, et des responsables de la marque dans la région MEA (Moyen-Orient et Afrique), il a permis au premier responsable de Peng Pu Algeria d’affirmer l’ambition de l’entreprise qu’il dirige de relancer la production locale qui a été entamée en 2016 pour être interrompue en 2019. Selon lui, les textes actuels qui ne prennent pas en compte les investissements consentis par les opérateurs avant 201 devraient connaître des assouplissements pour leur permettre de reprendre leurs activités industrielles.
B. A
