Par Abdellah B.
Mohamed Arkab s’est vu attribuer le titre de ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables dans le nouveau gouvernement annoncé hier par la présidence de la République.
D’après le communiqué de la présidence, Mohamed Arkab est nommé ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables. En fait, ce nouveau titre attribué à Mohamed Arkab s’explique par l’importance de son secteur qui est la pierre angulaire de l’économie nationale. Le choix du maintien de Mohamed Arkab dans ce poste n’est pas surprenant puisque ce dernier répond aux critères de maintien du staff de l’Exécutif : «le résultat sur le terrain». Sa mission se résume donc en quelques mots : «Maintenir la dynamique» insufflée aux secteurs de l’énergie et des mines depuis quelques années pour permettre à l’Algérie de gagner les batailles dans lesquelles elle s’est engagée.
Du développement du secteur des hydrocarbures, au redressement du secteur minier jusqu’aux énergies nouvelles et renouvelables, les défis à relever sont importants et les efforts à déployer pour atteindre cette finalité le sont encore plus. De ce fait, Mohamed Arkab entamera donc sa mission avec une nouvelle tâche qui lui a été confiée, celle de la gestion du dossier des énergies renouvelables, rattaché directement à son ministère. L’attribution de ce dossier au département d’Arkab est un choix logique d’une connotation économique, car en réalité, c’est le ministère de l’Energie qui chapeaute depuis le début le dossier des énergies nouvelles et renouvelables en Algérie, avec l’engagement des deux groupes publics Sonatrach et Sonelgaz. D’après le communiqué de la Présidence, le ministre de l’Energie sera épaulé par le professeur Noureddine Yassa, désigné au poste de Secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Energie chargé des énergies renouvelables. Le Pr Yassa était à la tête du Commissariat des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Un domaine qui est au centre de la politique énergétique du pays, avec l’objectif de rationaliser la consommation de l’énergie et la promotion des énergies propres. Le développement des énergies nouvelles et renouvelables figure aujourd’hui au centre des priorités des pouvoirs publics qui se sont lancés dans la réalisation d’un programme de 15 GW d’énergie solaire et les préparatifs du lancement du programme 40 TWH en hydrogène vert dans le cadre des efforts du pays en matière de diversification de son bouquet énergétique et le renforcement des exportations.
Outre la désignation du Pr Yassa pour prendre en charge le dossier des énergies renouvelables, le document de la Présidence annonce la désignation de Karima Bakir Tafer, qui a assuré le poste la Directrice de l’Agence nationale de services géologiques, au poste de Secrétaire d’Etat au ministère de l’Energie chargé des mines. Le maintien du cap de développement du secteur minier est une nécessité. Ce dossier revêt une importance assez particulière pour le pays. Le premier pas de son développement est engagé et la marche arrière n’est pas permise. De ce fait, Mme Tafer qui connaît mieux que quiconque la géologie du pays sera d’un appui important pour Mohamed Arkab dans sa mission.