/Le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, a révélé que l’inclusion de la langue anglaise et de toutes les langues étrangères dans l’enseignement primaire «nécessite une préparation minutieuse en accord avec les postes pédagogiques et organisationnels nécessaires.»
La décision du ministre est intervenue lors de sa réponse au député Talbi Khaoula concernant les langues étrangères approuvées. Belabed souligne que le ministère de l’Éducation «s’emploie à permettre aux étudiants de maîtriser au moins deux langues étrangères afin de s’ouvrir au monde comme le prévoit la loi directive pour l’éducation». Le ministère travaille également pour «améliorer la langue anglaise, qui est répertoriée à partir de la première année du cycle moyen. Le ministre explique que la méthodologie d’enseignement de la langue anglaise «nécessite un renouvellement pour passer du lycée à l’université à même de répondre aux exigences et aux besoins de l’université en termes de compétences linguistiques pour enfin se projeter sur l’enseignement primaire».
«Méthodologie, moyens pédagogiques, mise à jour des professeurs et flexibilité»
Belabed, estime aussi qu’il est «nécessaire de fournir et de préparer les moyens pédagogiques et humaines pour passer le cap. «Il faut des supports et des accessoires didactiques, dont les livres et des bandes audiovisuelles appropriés. En plus de la formation en continue des enseignants impliqués dans cette étape éducative», ajoute le ministère de l’Éducation. Dans sa réponse, le ministre de l’Éducation a indiqué qu’enseigner une ou deux langues étrangères largement répandues aux enfants, c’est leur fournir les outils de la réussite. «Ça leur permet d’avoir un accès direct aux connaissances universelles et de s’ouvrir à d’autres cultures et créer une sorte d’articulation réussie entre les différents acteurs de l’enseignement, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur. Ainsi que le développement du domaine de la communication linguistique et sa place dans les transactions économiques», dit Belabed. Le ministre a ensuite défendu la nécessité d’adopter le principe de flexibilité afin de réaliser la complémentarité entre les langues étrangères adoptées dans le cadre des pratiques éducatives.
S. H.