PAR MALIK A.
Les supporters des Verts sont scotchés sur la moindre information, qui sortira du siège de la fédération algérienne de football (FAF) concernant l’identité du futur sélectionneur national. Le moment, surtout, de faire le bon choix et de ne pas plomber dès maintenant les chances de l’EN, que deux passionnants objectifs attendent dans les deux prochaines années, à savoir la CAN au Maroc en 2025 et la coupe du monde aux Amériques en 2026.
La commission ad hoc a étudié une vingtaine de dossiers de candidatures, mais il s’avère qu’une short-list de trois, voire quatre candidats s’est dégagée. Il faut dire que les responsables du football algérien vont effectuer un saut en arrière, puisqu’en scrutant les noms de sélectionneurs-candidats, on se retrouve avec des techniciens septuagénaires, alors que le dernier sélectionneur national a moins de 50 ans et il est Algérien. A titre d’exemple, Vahid Halilhodzic (72 ans), Carlos Queiroz (71 ans) ou Hugo Broos (72 ans) sont des potentiels futurs sélectionneurs nationaux. Elire un septuagénaire pour encadrer une sélection où les jeunes de moins de 25 ans sont majoritaires paraît être une bien fausse bonne idée.
Cependant, le nom du sélectionneur des Bafana Bafana, Hugo Broos, pourrait être éliminé, puisqu’il a laissé entendre à l’issue de la victoire aux tirs au but, samedi soir, face à la RD Congo, qu’il n’est pas vraiment pressé de quitter le troisième de la dernière CAN. « Si Hugo Broos quitte l’Afrique du Sud, ce sera parce que la fédération en aura décidé ainsi. Je suis heureux de mon travail, de l’équipe. Je ne suis pas toujours content des médias, mais je fais avec », a-t-il, en effet, affirmé, médaille de bronze autour du cou, en conférence de presse après la petite finale disputée samedi soir. En plus des Portugais Jose Peseiro et Carlos Queiroz, on retrouve dans la short-list les noms de techniciens francophones.
On citera Hubert Velud, qui vient de quitter le Burkina Faso, entretient une bonne relation avec le président Walid Sadi. En plus, Velud reste un technicien très accessible au vu du volet financier, puisque son recrutement ne va pas faire exploser les finances de la FAF. En plus de Broos et Velud, le Belge Tom Saintfiet, qui a quitté la Gambie, n’a pas caché son enthousiasme à l’idée de driver une équipe composée de stars mondiales. Cependant, celui qui tiendrait la route est le Portugais José Peseiro, qui a disputé hier soir sa première grande finale avec le Nigeria qu’il quitterait en cas de défaite. Une chose est sûre, tout sera clair à l’issue de la CAN-2023 et le retour du président de la FAF de son voyage en Côte d’Ivoire.
M. A
