Intervenant ce dimanche à Alger, à l’occasion de la présentation du projet de la loi des finances (PLF 2025) devant les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre des Finances, M. Laaziz Faid, a assuré que le projet en question a été préparé dans un contexte particulier.
« Le PLF 2025 s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre effective du nouveau modèle de gouvernance » a-t-il déclaré. Et d’enchaîner : « Pour la troisième année consécutive, le budget est préparé selon une approche qui reflète les orientations de la politique publique et le budget à moyen terme 2025/2027. Ainsi, une phase marquée par des défis budgétaires majeurs sera conclue, notamment en ce qui concerne la gestion des effets de la pandémie de Corona ».
Poursuivant son intervention, le ministre des Finances a affirmé que trois nouvelles révisions ont été opérées sur le réseau salarial des fonctionnaires de la fonction publique : « La première révision des salaires a touché 2 millions 700 mille salariés et retraités, avec un impact financier estimé à 220 milliards de dinars, tandis que la deuxième révision des salaires en 2023 a touché 2 millions 800 mille salariés et retraités, avec un impact ultérieur de 585,1 milliards de dinars. La troisième révision salariale en 2024 a touché plus de 3 millions de salariés et retraités, avec un impact financier s’élevant à 578 milliards de dinars » a-t-il expliqué.
1.838 milliards de dinars pour relancer les projets gelés
Par ailleurs et concernant les dépenses exceptionnelles, le ministre a assuré que les dépenses liées à la pandémie du Corona ont atteint 450 milliards de dinars de 2020 à 2025, alors que le déblocage des projets gelés depuis 2014 est estimé à 1.838 milliards de dinars, en plus de la création de plus de 374 000 postes dans la fonction publique de 2020 à 2024.
« Pas moins de 338 000 bénéficiaires du dispositif d’insertion professionnelle (DAIP) ont également été intégrés. Par ailleurs, les contrats de 179 000 bénéficiaires de l’Agence d’Activités d’Inclusion Sociale (DAS) ont été transformés en contrats à durée indéterminée, sans compter la poursuite de la réalisation des grands chantiers, dont le coût est estimé à 9,815 milliards de dinars, couvrant les secteurs des travaux publics, de l’irrigation, de l’habitat, de l’agriculture, de la santé, de l’environnement, de l’énergie, des mines et des transports » a-t-il assuré.
