On dit souvent que les bons joueurs montrent leur talent lors des moments cruciaux d’un match. Sofiane Feghouli, qui a été décisif mardi contre le Burkina Faso en marquant le 2e but de l’EN, est de la lignée de ces joueurs capables de changer le cours d’un match. Après près d’une décennie en équipe nationale, Feghouli n’a pas encore dit son dernier mot. Ayant toujours soif d’exploits et de titres sous le maillot national qu’il porte fièrement, le sociétaire de Galatasaray va prochainement souffler son 32e anniversaire (il est né le 28 décembre 1989). En le regardant se défoncer sur le terrain en déployant une grosse volonté pour propulser l’EN vers le succès de la même manière d’un nouveau joueur qui cherche à impressionner son entraîneur pour le garder dans son groupe, cela nous renseigne sur le degré de motivation toujours élevé de cet élément qui s’accroche à son objectif, en l’occurrence faire une deuxième coupe du monde après celle de 2014. A propos de la 4e participation de l’EN au mondial (82, 86, 2010 et 2014), dans une interview accordée à un confrère turc cette semaine, Sofiane Feghouli a expliqué pourquoi il a une haine contre Mezut Ozil : « Je le déteste parce qu’il a marqué contre nous au Brésil. » Une preuve de plus quant à l’attachement de ce joueur à son pays.
Le relais du coach
Lui vouant un grand respect non pas parce qu’il fait partie des tauliers de la sélection, Djamel Belmadi apprécie son implication lors des matches de la sélection nationale. Même quand il est sur le banc, on constate qu’il s’investit à fond avec son franc-parler. Il n’hésite jamais à donner des conseils à ses coéquipiers qui lui vouent autant de respect que leur entraîneur. Celui-ci peut se targuer d’avoir un élément de la trempe de Sofiane Feghouli dans son effectif qui, d’ailleurs, répond toujours présent dans les grands évènements.