Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA) : Seconde journée de compétition pour les courts-métrages de fiction

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La compétition de la catégorie court-métrage de fiction s’est poursuivie dans l’après-midi du dimanche 6 octobre, avec la projection de cinq œuvres à la Cinémathèque d’Oran.

De notre envoyée spéciale Delloula Morsli

 

C’est le film «Maoussem» (15 mn) du réalisateur libanais Hussein Ibrahim qui a ouvert le bal. Ce dernier raconte l’histoire de Firas, un gamin de 11 ans qui accompagne son père Taysir et l’ami de celui-ci, Ryan, pour une partie de chasse aux oiseaux dans les montagnes libanaises. Cette sortie, qui devait être une chasse ordinaire au départ, va se transformer en une drôle d’aventure. En effet, le jeune Firas est devant un grand dilemme après être tombé sur un oiseau dont l’aile est brisée. Ce court-métrage, produit en 2023, est l’unique représentant libanais en lice dans cette catégorie.

La séance s’est poursuivie avec la projection du film omanais «La religion de l’eau» (30mn) du réalisateur Haitham Soulaiman. Dans cette œuvre, on part à la rencontre de Issa, un jeune aveugle qui rêve de naviguer sur les mers pour retrouver son père pêcheur disparu. Au cours de son périple, Issa rencontre Sabeet, un étrange vieil homme qui cache un secret bien étrange. A travers son court-métrage, Haitham Soulaiman nous plonge dans les croyances et superstitions d’un petit village côtier qui voue un culte à l’eau et à ses habitants invisibles. L’ambiance étrange et dramatique qui régnait dans la salle s’est tout à coup adoucie avec «Nous avons besoin de l’aide cosmique», film égyptien signé Ahmad Emad. Cette comédie romantique de cinq minutes raconte l’histoire improbable d’un moustique qui devient le catalyseur de la réconciliation amoureuse d’un couple en froid.

Le quatrième court métrage au programme d’hier après-midi fut «Winek enta ?» (20mn) du Jordanien Ahmed Quota, dans lequel Adam, un jeune homme d’une vingtaine d’années, abandonne sa famille, refusant de se soumettre aux contraintes sociales. Se sentant déprimé et seul, il se retrouve prisonnier dans son petit appartement délabré. C’est à ce tournant de sa vie qu’il fait la connaissance de sa voisine âgée, une femme négligée par sa famille et en quête d’affection. Malgré leurs différences, ils nouent une relation inattendue, forgée par leurs expériences communes de la souffrance. C’est le film irakien «Wihda afdhel» (15mn) de Najmaddin Rekar qui est venu clore cette riche séance. Dans cette œuvre, un homme de soixante ans décide de créer son propre monde, loin de tous les systèmes et lois imposés aux gens de cette époque.

Pour rappel, 14 courts métrages de fiction sont en compétition officielle lors de cette douzième édition du Ffestival international d’Oran du film arabe. Parmi ces derniers, deux films algériens : «Le Ballon» de Malek Saïfi et «La décision»  de Abdellah Nemiche.