Par M. Mansour
Abdelali Hassani Cherif, président du mouvement de la société pour la paix (MSP) et candidat à la présidentielle, a, auparavant, abordé la question de l’intégrité du processus électoral lors de la présentation de son programme. Dans ce sens, il a précisé que son parti n’était pas concerné par la procédure judiciaire actuelle impliquant des candidats à la candidature accusés d’avoir acheté des parrainages auprès d’élus, lors de la campagne de collecte de signatures. Jeudi, son directeur de campagne, Ahmed Sadok, a également évoqué ce sujet hier, pour souligner la nécessité d’une élection irréprochable, exempte de tout soupçon de corruption. Les deux hommes insistent donc sur l’importance de préserver l’intégrité du processus électoral afin d’éviter tout discrédit ou implication d’argent sale.
Dans une déclaration à la presse jeudi, M. Sadok a annoncé l’ouverture d’un compte courant, destiné à financer la campagne électorale de Hassani Cherif. «Nous fournirons en détail toutes les informations relatives aux fonds destinés à la campagne dans le respect des cadres légaux en vigueur», a-t-il précisé. Il a également réagi au scandale impliquant l’achat de parrainages, déplorant que de telles pratiques représentent un véritable «danger» pour l’intégrité du processus électoral. «Durant la deuxième étape, c’est-à-dire la campagne électorale, il est absolument vital que tous les candidats se distancient complètement de ce type de comportements», a-t-il ajouté.
Lors de la présentation de son programme électoral dimanche dernier, Abdelali Hassani Cherif, candidat de la coalition MSP-Ennahda, a abordé la question en précisant que son parti n’avait pas été notifié d’aucune action judiciaire visant ses membres concernant l’achat de parrainages. Une déclaration qui a été faite seulement quelques heures après la conférence de presse tenue par le procureur de la république près la cour d’Alger pour apporter des précisions sur le scandale d’achat de parrainages.