Les fonds transférés par la diaspora vers l’Algérie est une manne financière importante pour l’économie nationale, et qui peut être exploitée par les pouvoirs publics dans divers domaines. C’est dans cette optique, que le premier ministre, Aymen Benabderrahmane, appellera les cadres des représentations diplomatiques algériennes à l’étranger à développer des mécanismes réglementaires modernes et sécurisés afin d’encadrer, et de faciliter les opérations de transferts d’argent de l’étranger vers l’Algérie. Selon, M. Benabderrahmane, ces opérations de transfert ne bénéficient pas suffisamment pour le trésor public, notamment en raison de l’absence des cadres financiers modernes qui peuvent faciliter ces opérations aux algériens établis à l’étranger : « Il faut prendre l’exemple de certains pays comme l’Inde, dont les fonds transférés de l’étranger vers l’Inde par des particuliers, constituent une grande marge des revenus en devises pour ce pays. Malheureusement ce n’est pas le cas pour l’Algérie, puisque le chiffre reste inférieur à 1 milliard de dollars chaque année, alors qu’en réalité il est plus conséquent » a-t-il déclaré.
Oussama Khitouche
