De notre envoyé spécial à Paris (France), Brahim Azie
Cette 90e édition du Mondial de l’automobile se tient dans un contexte quelque peu compliqué. Avec les nouvelles législations européennes, lesquelles poussent vers l’électrique en réduisant ses soutiens, tout en imposant de nouvelles normes de sécurité (GSR2) avec les coûts que cela induit, les constructeurs automobiles en bavent.
Le résultat est traduit par la baisse des ventes de véhicules au terme des 8 premiers mois de l’année (-18,3 % rien qu’au mois d’août) et le coup de frein à l’essor des véhicules électriques (-43,9% au mois d’août).
Des constructeurs qui demandent à l’union européenne de décaler les échéances d’entrée en vigueur de ces nouvelles normes, et le report de l’arrêt de production décidé pour les véhicules thermiques.
L’ancien numéro 1 mondial et actuel dauphin de Toyota, le groupe Volkswagen, en est même arrivé à envisager la fermeture de 2 usines en Allemagne, alors que Fiat a dû mettre à l’arrête son usine de Mirafiori (dédiée à la Fiat 500 électrique) en imposant le chômage partiel à ses employés.
La marche vers le tout électrique ayant été entamée depuis plusieurs années, la majorité des nouveautés était, donc, composée de véhicules électriques (R4 e-tech qui sera accompagnée la récente R5 Electric, Mini Aceman, Citroën e-C3 Leapmotor T03, C16 et B10, Audi Q6 e-tron, VW ID Buzz, Ford Explorer et Capri, Kia EV3… ), mais aussi de thermiques qui font de la résistance de manière franche ou déguisée (micro-hybridation). C’est le cas du nouveau Dacia Bigster, du Skoda El Roq, des nouvelles BMW Série 5 break, Série 1, Alfa Romèo Junior et X3… .