Fruits et légumes : Le marché prend feu !

0
57

/Comme à chaque fois, le début du mois de ramadan a été marqué par une hausse vertigineuse des prix des fruits et légumes, au grand désarroi des citoyens.

Ces derniers espéraient débuter ce mois sacré de la meilleure des manières, mais finalement ils se sont heurtés à la rude réalité. Alors que les prix des légumes ont connu une augmentation ces derniers jours, la situation ne s’est pas arrangée, hier. Pire, elle s’est aggravée. Les prix ont augmenté de 40 DA à 100 DA. Par exemple, la pomme de terre, vendue en début de semaine 80 DA/kg, a atteint les 120 DA/kg hier. La courgette était à 100 DA, elle est désormais à 160 DA/Kg et dans certains marchés son prix a été fixé à 175 DA/kg. La carotte était, hier, à 120 DA le kilo alors qu’elle était à 50 DA, il y a quelques jours. Le poivron est à 200 DA/Kg alors qu’il était à 130 dinars. La laitue a tout simplement double de prix passant à 120 dinars. Il faut signaler aussi que le prix de la viande blanche a sensiblement augmenté, celui des fruits aussi. Une telle situation a gâché quelque peu la joie des familles surtout ceux dont le revenu mensuel n’est pas suffisant pour tenir durant tout le mois. Alors qu’on est qu’au début du mois de ramadan, il serait difficile pour les pères de famille de joindre les deux bouts dans le cas où les prix ne sont pas revus à la baisse dans les prochains jours.

Grossistes et détaillants se rejettent la balle

Interrogé certains vendeurs que nous avons approchés nous ont déclaré à ce sujet : «Ce n’est un secret pour personne, les prix augmentent sensiblement à chaque début du mois de ramadan, nous y sommes habitués. Je l’avoue, c’est difficile d’accepter de tels prix mais nous ne sommes pas les responsables de cette situation. Pensez-vous que je suis satisfait de vendre les légumes à de tels prix ? Non, mais on nous impose ces prix-là. Si les vendeurs de gros haussent les prix, nous sommes obligés de faire la même chose. Je vous assure que je ne gagne que 10 DA ou 20 DA maximum sur le kilo. Je sais que les citoyens se plaignent et je fais partie de cette catégorie mais comme je viens de vous le dire, les commerçants qui vendent en détail n’ont rien à se reprocher, c’est vers les fournisseurs qu’il faut se tourner pour tenter de déceler où est le problème et qu’est-ce qui a fait que les prix grimpent sensiblement mais aussi et surtout rapidement.» De leur côté, les vendeurs accostés dans l’un des marchés de gros qui approvisionne ceux de la capitale ont tenu à dire qu’à leur niveau, les prix n’ont pas beaucoup augmenté et que la différence entre les anciens et les nouveaux prix ne dépassent pas les 10 DA ou 20 DA maximum. Qui donc entre les détaillants et les grossistes dit vrai et à quel niveau se fait la différence des prix ? Une question à laquelle il n’est vraiment pas aisé de répondre.

F. C.