Gestion à la Fédération algérienne de football : deux ex-SG et le DAG sous mandat de dépôt

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La FAF

Zine Haddadi

Trois anciens responsables de la Fédération algérienne de football (FAF) ont été placés, hier, sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près du pôle pénal économique et financier du tribunal Sidi M’hamed, selon des sources concordantes.
Il s’agit de deux anciens secrétaires généraux répondant aux initiales de M. S. et D. B., ainsi qu’un ancien directeur de l’administration générale de la Fédération de football, A. N. en l’occurrence. D’anciens membres du bureau exécutif de la FAF sont également concernés par cette affaire. Parmi eux, L. O. et A. G. ont été placés sous contrôle judiciaire, selon les mêmes sources. Deux anciens membres importants du bureau exécutif de la FAF, à savoir A. B. et M. G. comparaîtront aujourd’hui au niveau du tribunal de Sidi M’hamed dans le cadre de la même affaire. Les auditions judiciaires devraient se poursuivre dans les prochains jours. Les trois anciens présidents de la FAF cités dans cette affaire seront convoqués prochainement. Selon nos informations, Charaf Eddine Amara est appelé à comparaître le dimanche 13 octobre. Kheireddine Zetchi, de son côté, est convoqué pour le 24 octobre prochain, tandis que Djahid Zefizef sera auditionné le 4 novembre prochain. En juin dernier, la brigade financière de la police judiciaire avait effectué une enquête dans laquelle quatorze noms ont été cités. Suite à cette enquête, une action judiciaire a été enclenchée en juillet par le parquet du pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed pour des faits de signature de contrats non conformes aux procédures internes dans le but d’accorder des avantages indus à des personnes tierces. Les dirigeants cités dans l’enquête sont accusés de dilapidation et participation à une entreprise de dilapidation de l’argent public, d’abus de fonction volontaire, de signature de contrats non conformes aux dispositions réglementaires dans le but d’accorder des avantages indus à autrui, de bénéficier d’avantages indus à l’occasion de signature de contrats avec l’Etat ou ses institutions, selon ce qu’avait indiqué le parquet du pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed dans son communiqué du 1er juillet.