Ghaza, l’horreur de trop

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Par Amar R.

Le monde a ouvert les yeux hier sur un horrible massacre commis par les forces d’occupation sionistes en bombardant une école qui abritait des réfugiés, à Al-Daraj, un quartier de Ghaza, pendant la prière de l’aube.

Ce massacre qui a fait plus de 100 citoyens palestiniens morts et des dizaines de blessés, en majorité des personnes âgées et des enfants, a eu lieu après que les forces d’occupation ont sciemment frappé les personnes déplacées avec 3 missiles pendant leur prière, ce qui a sensiblement augmenté le nombre de martyrs et a aggravé la catastrophe.

Les équipes médicales, les pompiers et les équipes de secours qui continuaient de récupérer les corps des martyrs ont noté que les flammes se sont déclarées sur les corps des déplacés après le bombardement sioniste qui les visait.

Le ministère de l’information à Ghaza a fermement condamné ce massacre horrible commis par l’occupation, appelant la communauté internationale et les organisations internationales à faire pression sur l’occupation pour mettre fin au génocide et au nettoyage ethnique contre les civils et les déplacés à Ghaza, ainsi qu’à l’hémorragie de sang qui continue de couler dans la région.

Ce nouveau massacre – le troisième en termes de dégâts humains après les massacres de l’église baptiste et de Khan Younès – a horrifié le monde entier, dont nombre de pays notamment l’Algérie qui a appelé hier à tenir une session d’urgence et ouverte du conseil de sécurité de l’ONU mardi prochain.

 

Condamnation internationale

Des organisations internationales ainsi que nombre de pays occidentaux ont aussi condamné cette attaque de l’armée sioniste criminelle, en appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza.

Le commissaire général de l’agence des nations unies pour le secours et l’emploi des réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa), Philippe Lazzarini, a déclaré : « Un autre jour de terreur à Ghaza, après le bombardement d’une autre école et le martyre de dizaines de Palestiniens, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées. »

Dans un bref communiqué publié hier sur X, Lazzarini a ajouté que «toutes les parties étaient tenues de protéger les civils et les infrastructures à tout moment», soulignant que «les écoles, les installations des nations unies et les infrastructures civiles n’étaient pas des cibles».

Il a souligné qu’«il est temps de mettre un terme à ces horreurs et à ces atrocités qui se déroulent sous nos yeux, que nous ne pouvons pas laisser ces événements devenir une réalité normale, que plus ils se répètent, plus nous perdons notre humanité collective».

Pour sa part, la France a «fermement condamné» le raid de l’entité d’occupation. Le ministère français des affaires étrangères a déclaré dans un communiqué : «Depuis plusieurs semaines, des bâtiments scolaires ont été ciblés à plusieurs reprises, entraînant un nombre intolérable de victimes civiles», ajoutant que la France rappelle que «le respect du droit international humanitaire est un devoir pour l’occupation israélienne».

De son côté, la ministre belge des affaires étrangères, Hajja Lahbib, a déclaré dans un post sur X : «Cette guerre doit cesser immédiatement», avant de souligner que «la prise d’infrastructures civiles comme cibles est une violation du droit international et est inacceptable».

En outre, la ministre australienne des affaires étrangères Penny Wong a condamné hier les propos du ministre des finances sioniste d’extrême droite, qui a laissé entendre qu’il était possible de justifier la famine de deux millions de citoyens de la bande de Ghaza.

Dans une publication sur X, Wong a déclaré que «la famine délibérée est un crime de guerre», soulignant que «ce comportement ne peut être justifié de quelque manière que ce soit».

De plus, le ministère russe des affaires étrangères a appelé l’occupation à ne pas lancer d’attaques contre des cibles civiles dans la bande de Ghaza.

La porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que Moscou était profondément choquée par l’attaque aérienne «israélienne» contre l’école à Ghaza.

Ce crime a été fermement condamné aussi par l’organisation de la coopération islamique (OIC), le parlement arabe, le conseil de coopération des États arabes du Golfe,  et Al-Azhar ainsi que par nombre de pays arabes.