/Alors que le mois sacré du ramadan approche à grands pas, les citoyens appréhendent d’ores et déjà la flambée des prix des produits alimentaires.
Des marchés de proximité
Malgré un pouvoir d’achat au plus bas, certains commerçants n’hésitent pas à faire grimper les prix pour réaliser un maximum de bénéfices. Pour lutter contre cette pratique devenue monnaie courante et qui s’est installée au fil des années, l’Association nationale des commerçants et des artisans s’est associé à l’organisation nationale pour la protection des consommateurs pour la création de marchés de proximité durant le mois de ramadan pour contrer les spéculateurs et casser les prix. En effet, selon les responsables, ces marchés de proximité seront implantés un peu partout sur le territoire national. Ces marchés de proximité joueront un rôle important sur l’équilibre des prix et la disponibilité des produits alimentaires sur le marché, a indiqué Cherif Kettouche, représentant l’Association nationale des commerçants et artisans en annonçant qu’ils seront près d’une vingtaine de marchés de proximité rien que dans la capitale.
Le poulet à 380 DA max
Aussi dans le souci de répondre à la forte demande sur la viande blanche dont le prix a battu tous les records ces deniers mois, le président de la Fédération des éleveurs de volaille a tenu rassurer les citoyens en affirmant que le prix de la volaille n’excèdera pas les 380 DA le kg durant le mois sacré. En effet, c’est grâce à une convention signée entre ladite Fédération et l’Office national des aliments du bétail et de l’élevage avicole que les producteurs pourront alimenter le marché au meilleur prix.
Par ailleurs, tandis que le marché de la viande rouge connait d’importantes hausses des prix notamment à cause de la sècheresse selon les éleveurs, de nombreuses mesures ont été prises par le gouvernement en prévision du mois sacré. En plus des importantes importations de bétail pour répondre à la demande, le ministre délégué chargé des micro-entreprises a autorisé les porteurs de projets et les propriétaires de micro-entreprises à pratiquer la vente de viande blanche et de viande rouge. De ce fait, ces opérateurs pourront bénéficier de contrats de projets. Ils pourront également conclure des partenariats avec différentes institutions publiques. Et aussi ouvrir des points de vente de viande rouge et blanche. Et ce, en partenariat avec le complexe des industries alimentaires et logistiques AGROLOG. Pour sa part, l’Association nationale des commerçants artisans a appelé le gouvernement à autoriser temporairement et exceptionnellement l’importation des fourrages et des viandes. Une mesure qui selon Boulenouar vise à encourager la concurrence et contribuer à le baisse des prix. Il est à noter que la consommation nationale de viande rouge est de 800.000 tonnes, un chiffre à multiplier par deux pour le mois sacré.
W. S.
